Je suis née le 11 septembre 1993, à Miami en Floride. Je n'ai pas eu le pire famille. J'ai une soeur géniale avec qui je m'entends super bien et des parents qui m'ont toujours laissé faire ce que je voulais. J'ai jamais eu à me plaindre. Très jeune, en maternelle, le personnel éducatif ont remarqué que j'étais plus mures que les autres enfants de mon âge. Après avoir insisté auprès de mes parents, ils m'ont fait passer un test de QI. J'avais un quotient bien plus élevé que la moyenne. Ils ont commencé par me faire sauter la moyenne section maternelle. Puis c'est le CE1 que j'ai sauté. J'ai deux ans d'avance. J'ai toujours été bien accepté. J'étais la petite de la classe, celle qui a tout ce qu'elle veut mais celle avec qui faut être ami parce qu'elle a toujours les bonnes réponses pendant les contrôles. Dès la primaire, j'étais populaire. J'avais une vie parfaite. Mes parents étaient toujours là pour moi et ma soeur. Certes, on avait deux fois plus de liberté que les autres de notre âge mais qu'importe. C'était leur moyen à eux de faire en sorte qu'on soit heureuse. Bien sûr, ça m'arrivait de bouder parce que de temps en temps je n'avais pas ce que je voulais dans la seconde. C'est sans doute pour ça que je suis devenue une fille assez peste dans mon genre, aux premiers abords. En réalité, je ne suis pas comme ça, il suffit juste de me connaître un minimum.

Je suis donc entré au collège avec deux ans d'avances. J'avais à peine neuf ans que tous les autres élèves de ma classeavaient onze ans, voir douze pour ceux qui avaient redoublé. Je suis très vite devenue première de la classe sans forcer. Certains me considéraient comme une intello mais je m'en moquais. En quelques semaines, je m'étais faite ma bande de copines. Des filles toutes aussi pestes les unes que les autres, d'ailleurs. On ce ressemblait. On avait les mêmes délire. En classe on ce mettait tout le temps au même endroit: contre la fenêtre tout au fond. Au moins, on pouvait parler tranquillement de tout et de rien. Les professeurs ne m'engueulaient jamais parce que j'avais de bonnes notes. Malheureusement, ce fut pendant cette période là que mes parents ont commencé à s'engueulé. Souvent pour des conneries, d'ailleurs. Ils s'engueulaient, se traitaient de noms d'oiseaux pour au final s'embrasser comme si de rien était le lendemain. J'en avais marre. J'allais traîner chez mes amis. C'est lors de l'une de ces soirées où une copine m'a proposé pour la première de la drogue. J'ai toujours voulu tester de nouvelle, alors j'en ai pris. Je ne suis pas devenue accro. Mais j'avoue que dans ce genre de situation, de pouvoir planer ça peut faire du bien. Ce n'est pas la meilleure solution et je me serai, sans doute, fait assassiné sir mes parents et ma soeur savaient que je touchais à la drogue occasionnellement. De temps, Alyssa venait avec moi chez mes amies. Bien sûr, il n'était plus question de drogue ces soirs-là. D'autres fois, Aly allait chez Liam. Ce fut une période difficile mais je ne montrais rien. Pourtant, j'en avais marre que mes parents s'engueulent pour trois fois rien. Cela n'en valait jamais la peine. Avec Alyssa on fait à manger, sinon on pouvait toujours crever de fin. Parfois, on se demandait si on n'inversait pas les rôles avec nos parents. C'est aussi pendant cette période où j'ai commencé à aller à des soirées. J'avais 13 ans alors que tous mes amis avaient 15 ou 16 ans. Je comportais comme eux. C'est à cet âge-là que j'ai pris ma première cuite. Ce soir-là, je ne suis pas rentrée chez moi, j'étais allée dormir chez une amie pour que personne ne me voit dans cet état là. Néanmoins, cela ne m'a pas empêché de faire des soirées.

D'ailleurs, j'avais organisé un anniversaire surprise pour les 18 ans de ma soeur. C'est moi qui ai fait la liste des invités, envoyer les invitations, fait les gâteaux, préparer les décorations, acheter les serpentins et tout le tintouin. Ma soeur ne se doutait de rien. J'avais fait promette à Liam de ne rien dire. De toutes façons, il aurait eu affaire à moi si jamais il avait fait une gaffe. D'ailleurs, il m'avait même confié qu'il allait demander à ma soeur en mariage. J'étais tellement excitée quand je verrais la tête de ma soeur. Bref, j'avais tout organisé et lorsqu'on passe un temps pas possible à ce préparer avec ma soeur, elle me demandait sans cesse pourquoi on devait en faire autant. J'évitais la question ou jerépondais de manière vague. Nan mais oh, elle a quand même pas cru que j'allais lui dire. Il ne faut pas rêver non plus. La fête fut très réussie d'ailleurs. Je me souviens encore de la tête qu'à fait ma soeur en voyant la bague defiançailles. C'était un moment magique. J'aurais voulu vivre la même chose. Pour moi, Liam et Alyssa était un couple modèle. Ils s'aimaient, ne s'engueulaient jamais. C'était vraiment le couple idéal. Puis ils sont partis à Saint Louis.

J'avais 14 ans lorsque je me suis retrouvée seule avec mes parents. Bien sûr avec ma soeur, on passait des heures au téléphone à ce raconter nos vies. C'était rare de passer une semaine sans un coup de téléphone. Moi je continuais de grandir. Plus je grandissais, plus je devenais fêtarde. Je suivais le mouvement. Mes parents ont divorcé l'année suivante. J'ai vécu avec ma mère, par la suite. J'essayais de passer le moins de temps possibles à la maison. Depuis toute petite, je fais du surf. Vers mes 15 ans, je passais plus de temps à la plage qu'à la maison. Surtout pendant les vacances d'été. J'obtiens mon diplôme à l'âge de 16 ans et je décide de m'oriener vers des études de médecines. J'ai toujours été douée en mathématiques et en science en général.

Au niveau des mecs, je ne me suis jamais pris la tête, j'ai eu des histoires qui n'ont pas été très longues. Jusqu'au jour où je l'ai rencontré lui. J'avais 18 ans, lui en avait 23. C'était un soir d'été, j'avais besoin de réfléchir, d'être seule. Lorsque j'ai entendu sa voix: « Beau coucher de soleil tu trouves pas? » Au départ, je ne voulais pas lui répondre. Je voulais qu'il me lisse tranquille mais par curiosité, je me suis retournée. Je restais figée comme une potiche devant lui avant qu'il ne reprenne la parole: « Au fait, moi c'est Nolan. J'peux me poser à côté de toi?» Je continuais de le regarder et répondit bêtement qu'il était tout à fait autoriser à s'asseoir à côté de moi. On parla toute la soirée, il me raccompagna chez moi vers les 2h30 du matin et il me donna son numéro de téléphone. Le lendemain, j'appelais ma soeur pour lui raconter que j'avais rencontré un mec trop beau mais qu'il était plus âgé que moi. Nolan et moi, on ce mit ensemble quelques mois plus tard. Je venais d'avoir 19 ans et lui 24 ans. On filait le parfait amour: il m'invitait dans de grands restaurants, on allait au cinéma. C'était vraiment le mec parfait. Notre relation dura un peu plus d'un an et toutes mes amies trouvaient qu'on allait bien ensemble. Mais un matin, alors que je dormais chez lui et qu'il était aller chercher les croissants, je cherchais désespérément un livre ou un magazine à lire. Je commençais par fouiller dans la table de chevet, lorsque je tombais sur une arme. Il y avait une pile de dossier en dessous. Curieuse de nature, je décidais d'y jeter un oeil. Je ne comprenais rien mais une chose était sûre, mon petit ami avec qui tout avait été aussi parfait, n'était pas celui que je pensais. Ce que je ne savais pas c'est qu'il travaille pour la CIA et qu'il a interdiction d'en parler à qui que ce soit. Moi, je n'ai pas cherché à comprendre le pourquoi du comment. J'ai pris mes affaires et je suis partis. Je suis rentrée chez moi. Ce même jour, Alyssa m'a appelé comme quoi je devais venir la voir parce qu'elle n'allait pas bien. J'ai fait ma valise, j'ai pris mes affaires préférées pour un premier voyage, ce n'est pas sûr que je reviendrais. J'ai pris le premier avion et j'ai débarqué à Saint Louis.