Dolce venait de sortir de chez elle pour emmener sa petite sœur chez l’une de ses copines. Une fois que ce fut fait, la blondinette décida d’aller à la boulangerie afin de prendre du pain pour le repas de ce soir.

Ainsi, la jeune femme se mit en route jusqu’à la boulangerie de son quartier de Delmar Street. Lorsque la jeune femme arriva là-bas, il y avait comme d’habitude pas mal de monde. Cependant, ils étaient plutôt rapides dans cette boulangerie et donc elle n’aurait surement pas à entendre trop longtemps.

Devant elle, il y avait un petit garçon. Celui-ci devait être âgé de cinq ans tout au plus. Dolce le regardait attendrie par le petit bout de chou. Sa maman ne devait pas être très loin et le laissait aller chercher le pain. Mais, lorsque ce fut le tour du petit garçon, celui-ci voulu acheter des bonbons. Cependant, l’argent qu’il avait n’était pas vrai, il s’agissait de billets de monopoly. Voyant que ce n’était pas de vrais billets, le boulanger dit au petit garçon que s’il n’avait pas de vrais billets, il n’aurait pas de bonbons. Dolce vit alors la tristesse sur le visage du petit blond. Ainsi, la jeune femme décida d’intervenir en lui offrant des bonbons en même temps de prendre son pain.

Après cet événement, elle demanda alors au petit garçon où était sa maman. Celui-ci lui apprit alors qu’il était venu tout seul à la boulangerie. Trouvant cela très étonnant pour un petit garçon de son âge et ne voulant pas le laisser rentrer chez lui tout seul, le trouvant trop jeune pour ça. D’ailleurs, Dolce était sûre que sa maman n’était pas au courant qu’il était allé tout seul à la boulangerie.

Ainsi, ils se mirent tout deux en route vers la maison du petit garçon. De ce fait, quelques minutes plus tard, Winston et Dolce arrivèrent devant la maison des Collins. La jeune femme toqua alors à la porte et attendit que quelqu’un ouvre.

La journée avait commencé difficilement, en temps normal je me réveillais dans les minutes qui suivaient la sonnerie du réveil, mais ce matin, le moral n'y était pas. Le métier de maman à temps plein devenait épuisant, mon roman n'avançait pas, l'inspiration ne me venais toujours pas, les lignes que j'écrivais finissais rapidement à la corbeille. Quelque chose me manquait dans ma vie, j'avais pourtant tout, mais j'avais perdu la prise de risque, j'étais en permanence dans le contrôle et ne laissait plus aucun espace pour la liberté.

Alors en début d'aprem, après que Winston se soit éclipsé dans sa chambre pour je ne sais quelle raison, je profitais de cet instant pour taper dans ma cachette secrete de joint. Je n'y avais pas touché depuis un bail, ça me rappellerais de bons comme de mauvais souvenirs avec Austin. J'attrapais l'essentiel pour écrire au cas ou une idée pointerait le bout de son nez et m'installai sur la terrasse de notre duplex à l'extérieur. Je tirais sur le pétard, mes muscles se détendaient, je me sentais soudain beaucoup plus jeune et inconsciente. Après quelques minutes de détente total où j'avais plané il fallait le dire, j'entendis toquer à la porte.

Je jetais le reste du joint par dessus le balcon, me recoiffer rapidement puis allai ouvrir. À ma grande surprise, une tête complètement inconnue apparut face à moi. C'était une jeune femme blonde aux yeux bleus, très belle qui tenait Winston par la main. J'avais froncé les sourcils et m'étais tapé le front, j'étais dans un mauvais trip ou quoi. Un ange tombait du ciel me rapporter mon enfant ? J'essayais de garder mon sang froid. " Attendez c'est vrai ? C'est une blague, arrêtez de jouer avec moi " je me parlais à moi même, la jeune femme commençait à sourciller et si après tout je ne rêvais pas. " Excusez moi, que faites vous avec mon fils, j'ai raté un épisode " Même si le minois de cette blondinette pouvait être adorable et digne de confiance c'était assez étrange de voir son enfant à l'extérieur de chez soi alors qu'il était dans sa chambre quelques minutes auparavant. " Pardonnez moi si je suis un peu froide je ne savais pas que Winston était sorti... " je m'écartais alors du pas de la porte comme pour l'accueillir " Vous voulez peut être rentrer, je m'appelle Julianna " je tendais alors ma main à cette sublime créature tout en attendant des réponses

Dolce restait donc figée devant la porte de l’appartement. Elle espérait seulement qu’il y ai quelqu’un de présent ici. Ainsi, attendant une réponse, la jeune blondinette tenait toujours la main du petit garçon.

Quelques minutes plus tard, la porte s’ouvrit. Là, Dolce put découvrir une magnifique femme blonde lui ouvrir la porte. Alors, elle regarda rapidement Winston puis, la femme qui venait de lui ouvrir. Sans aucuns doutes, c’était bien la mère du petit blond. En effet, tous deux se ressemblaient et on ne pouvait pas nier leur parenté.

La femme qui venait de lui ouvrir semblait surprise et ne pas comprendre ce que faisait le petit garçon avec Dolce. Ainsi, comme la blondinette le pensait, elle ne devait pas être au courant de la petite sortie à la boulangerie de son fils. Puis, elle prononça une phrase que Dolce ne comprit pas trop, en demandant si tout cela était bien réel. La jeune femme sourcilla ne comprenant pas ce qu’était en train de dire son interlocutrice.

Puis, voyant probablement que Dolce ne comprenait pas ce qu’elle racontait, elle enchaina en lui demandant ce qu’elle faisait avec son fils. Ainsi, la jeune blonde lui expliqua :

« Je l’ai rencontré à la boulangerie et le voyant seul, j’ai préféré le raccompagner jusqu’à chez vous. J’espère que ca ne vous dérange pas si je l’ai raccompagné, car je ne voulais pas qu’il lui arrive quelque chose. »

En effet, Dolce avait préféré le raccompagner afin d’éviter qu’il lui arrive quelque chose. Car, même si la ville semblait sûre, on ne savait jamais sur qui on pouvait tomber. Puis, ce n’était pas dans la nature de Dolce de laisser un petit garçon d’environ cinq ans dans la rue. Elle préférait se rassurée en le raccompagnant jusqu’à chez lui.

C’est alors qu’au grand étonnement de Dolce, la mère de Winston s’excusa du ton froid qu’elle avait employé. La jeune femme lui fit un petit sourire avant de lui dire :

« Pas besoin de vous excusez, je comprend tout à fait que vous deviez être étonnée de voir votre ici, raccompagné par une inconnue »

Puis, sur ces paroles, elle s’écarta du pas de la porte comme pour l’invitée à entrer. A ce moment là, le petit garçon entra dans l’appartement. Dolce, quand à elle, était hésitante, elle n’était pas réellement sûre que le geste de la jeune femme en face d’elle, voulait lui signifier qu’elle devait entrer. Mais, ses doutes furent dissipés lorsque celle-ci se présenta et lui proposa d’entrer.

« Enchantée Julianna. Je m’appelle Dolce. »

Celle-ci lui tendit alors la main. De ce fait, Dolce lui serra la main ravie de faire sa rencontre. Une fois les présentations faîtes, la blondinette attendit que Julianna re-rentre de l’appartement afin de la suivre.

La demoiselle se prénommait Dolce... Son nom m'emplit soudain d'une chaleur, d'une ambiance douce, chaleureuse. Son visage collait à son prénom. Elle dégageait quelque chose de terriblement accueillant, agréable, reposant. Winston avait eu beaucoup de chance de tomber sur cette fille. À peine entré, je refermai la porte et engueula comme il faut le bout de chou. " J'ai le dos tourné et tu en profites pour t'enfuir, qu'est ce que je t'ai dis sur les inconnus ! " je pointais le petit garnement du doigt, la jolie blonde restait à l'écart. " Aller file dans ta chambre et restes-y ! " L'enfant devenait de plus en plus instable en ce moment, peut être qu'il me mettait au défi, qu'il testait mon autorité, en tout cas c'est comme ça que je le percevais. Winston courut dans le couloir et claqua la porte de sa chambre. Mes mains sur les hanches je respirais fortement puis reportai mon attention sur la jeune femme qui me paraissais comme... familière. J'étais très sensible au monde, aux personnes et je ressentais parfois des choses. Dolce avait ce petit plus que les autres personnes que je croisais au supermarché, j'avais une impression étrange ce qui me rendais alors très curieuse. " Vous habitez le quartier ? "

Je n'avais jamais vu ce visage angélique de ma vie, de plus elle avait l'air beaucoup plus jeune que moi ce qui expliquer que nous ne devions pas avoir les mêmes hobbies. " On devrait se tutoyer ça serait beaucoup plus facile, je ne sais pas pour toi, mais le vouvoiement vieilli non ?" je finissais par esquisser un sourire. Je me rendais compte que la distance entre nous était vraiment importante, j'étais encore planté au pas de la porte comme une imbécile. " Tu es peut être pressée, je perds la tête, je te proposerais bien quelque chose à boire, à grignoter c'est comme tu veux " cette rencontre inopinée me faisais finalement beaucoup de bien. Si Dolce acceptait je serais plus que ravie. Mais qu'allait-elle faire avec une maman, elle avait la vie devant elle.

Dolce était toujours sur le pas de la porte en train de regarder Julianna. La jeune femme se sentait bien en compagnie de son interlocutrice. De plus, parler avec une personne qu'elle n'avait jamais rencontrée lui permettait d'éviter de trop penser à la mort de ses parents. Julianna lui demanda après avoir gronder le petit bout de chou si elle habitait dans le quartier. Dolce habitait bien dans le quartier, mais dans l'un des immeubles se situant beaucoup plus haut dans la rue. C'était d'ailleurs étonnant qu'elles ne se soient jamais rencontrées alors qu'elles vivaient dans le même quartier. Car, Dolce en était sûre, elle n'avait jamais vu Julianna ni son fils avant ce jour. Ainsi, la blondinette lui répondit :

« Oui je vis dans le quartier, un peu plus haut dans la rue. »

Souriante, Dolce ajouta :

« Je suis arrivée il y a peu, c'est sûrement pour ça que l'on ne c'est jamais croisées. »

Mais, en disant cette phrase, Dolce ne put s'empêcher de penser aux raisons qui faisaient qu'elle était venue vivre ici avec sa petite soeur. De ce fait, la jeune femme perdit son sourire. Cependant, elle essaya de cacher sa tristesse en se reconcentrant sur Julianna.

A la suite de ça, Julianna lui proposa de se tutoyer. Dolce, accepta donc avec grand plaisir, car elle n'appréciait pas spécialement qu'on la vouvoie.

« Avec grand plaisir pour se tutoyer. »

La blondinette se remit à sourire. Malgré le fait que les deux jeunes femmes avaient à priori rien en commun, Dolce appréciait la compagnie avec qui elle se sentait un peu comme en "famille". Julianna lui proposa alors de boire ou de grignoter quelque chose.

« Avec grand plaisir Julianna. J'ai du temps devant moi avant de récupérer ma petite soeur. »

En effet, passer de temps avec Julianna permettrait à Dolce de penser à autre chose. Surtout, que si elle rentrée, elle été toute seule à l'appartement, ce qui amener souvent Dolce à repenser à l'accident de voiture. De plus, cela permettrait aux deux blondes de peut-être se découvrir des points communs.


[HS: Désolé du temps que j'ai mis à répondre. En plus, c'est pas terrible :/]

Dolce avait accepté ma proposition de petite collation. Je l'invitais alors à s'asseoir dans le salon pendant que je m'attelais à lui préparer quelque chose de comestible. Pendant que la jolie blonde s'asseyait sur le sofa de velours, j'ouvris les placards et haussa la voix pour qu'elle m'entende " Tu n'es allergique à rien de spécial je paris ? " Je sortais un plateau, servis deux grand verres de jus de fruits et déposai quelques biscuits dans une assiette. J'avançai prudemment vers la table basse du living-room j'étais tellement maladroite que je déambulai au ralenti. Enfin arrivée je déposai le plateau de gourmandises et m'asseyai sur le petit fauteuil en peau de bête près du grand fauteuil où était installé Dolce. " Tu peux te servir, promis ce n'est pas empoisonné ni rien " j'avais retrouvé la banane mais quelque chose me disais que cette jeune fille n'était pas heureuse.

J'attrapais un biscuit du bout des doigts et le fourrais dans ma bouche, après une longue bataille pour le réduire en pièce, je m'étais muni de mon verre pour faire passer le tout. " Ça fait pas si longtemps que tu es là alors, je ne suis pas née ici personnellement, ça fait une poignée d'années que j'ai déposé mes valises à Saint Louis, mais si t'as besoin d'un guide tu sais ou frapper maintenant " Dolce était très belle, très élancée, le plus dérangeant c'est qu'elle me ressembler. Je m'étais souvent demandé si nous avions une réplique de nous même quelque part dans le monde et bien cette réplique était sous mes yeux à quelque chose prêt bien entendu. " Je vais te poser une question totalement dingue mais tu fais quoi dans la vie, parce que si tu ne sais pas quoi faire je suis sûre que des tas d'agence de mannequinat te voudrais ! "

Spoiler:

Julianna invita donc Dolce a entrer. La petite blonde passa la porte d’entrée et découvrit le grand et superbe appartement de Julianna. Elle la suivit jusque dans le salon, et alla s’asseoir dans un grand fauteuil présent dans la pièce. La blondinette se sentie alors toute petite sur ce fauteuil de cuir. D’ailleurs, c’était presque sur que si la jeune femme s’était enfoncée dans celui-ci, ses pieds n’auraient plus touché le sol. Ainsi, elle restait au bord du fauteuil en cuir, les deux pieds posés au sol. Son hôte s’éloigna donc vers l’un des placards pour préparer quelques petites choses de comestibles. Elle lui demanda alors si elle était allergique à quelque chose. La blondinette se mit à réfléchir, la seule allergie qu’elle se connaissait était son allergie au pollen. Dolce répondit donc :

« Non, aucune allergie à ma connaissance. »

Quelques secondes plus tard, Julianna apparue dans le champ de vision avec un plateau rempli de plusieurs choses, tel que des gourmandises et deux grands verres de jus de fruit. Celle-ci faisait attention à ce qu’elle faisait afin de ne pas faire tomber le plateau. Cela fit sourire Dolce qui, elle aussi était assez maladroite. Une fois qu’elle eut posé le plateau, Julianna s’installa sur le fauteuil qui se situé à côté de celui de Dolce. Celle-ci lui proposa alors de grignoter, en lui signalant que rien n’était empoisonné. Cette réplique fit sourire Dolce qui pris une gâteau et commença à le manger. Julianna fit de même, et après avoir bu afin de faire passer le gâteau, elle lui fit savoir que si jamais elle avait besoin d’un guide, Dolce savait donc où frapper.

« Merci. C’est très gentil. »

Répondit Dolce en souriant. La jeune femme appréciait l’aide que lui proposait Julianna. C’était toujours agréable de rencontrer de nouvelles personnes surtout quand ces personnes étaient aussi gentille que Julianna. Mais, ces derniers temps, Dolce n’était pas réellement elle-même. En effet, depuis la mort de ses parents, Dolce n’était plus aussi souriante et de bonne humeur qu’avant. Cependant, depuis qu’elle était à Saint Louis, elle faisait des efforts afin de ne plus trop y penser et de se reconstruire tranquillement loin de sa ville natale, en redevenant elle-même.

Par la suite, Julianna lui demanda ce qu’elle faisait dans la vie, en enchainant sur le fait qu’elle aurait pu devenir mannequin si elle ne savait pas quoi faire dans la vie. Dolce fut touchée par la réplique de Julianna et se mit à rougir. Ainsi, elle lui répondit toujours en souriant :

« Oh ! Merci c’est gentil de dire ça. Mais, je suis étudiante vétérinaire. »

Mais, à la suite de ces paroles, Dolce se ferma un peu. En effet, elle c’était lancée dans des études vétérinaires parce qu’elle aimait les animaux, mais surtout parce que sa mère était elle aussi vétérinaire. Ainsi, à sa mort, la blondinette a voulu reprendre la relève. Cependant, la jeune femme tenta de masquer ses émotions et elle releva la tête vers Julianna en souriant et lui disant :

« Mais, qui sait, peut-être qu’un jour je me laisserais tentée pour faire un photoshoot. Mais, sinon toi tu fais quoi dans la vie ? »


[HS: :heart : Ah bon, tu trouve qu’elle lui ressemble ?]