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 Pv elena ✾ Please don't leave me

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MessageSujet: Pv elena ✾ Please don't leave me   Pv elena ✾  Please don't leave me EmptyLun 28 Jan - 19:20



Toute personne qui avait rencontré Schuyler ces trois dernières semaines avaient eu envie de partir en courant. Non, le trentenaire n'était pas des plus agréable mais ces dernières semaines, cela devenait pire que tout. Clayton était devenu une tornade de mauvaise humeur que tout le monde essayait d'éviter. Chaque personne malheureuse qui croisait sa route, en ressortait totalement sous le choc. Il se montrait dix fois plus blessant. La semaine passée, il avait été jusqu'à insulté une collègue d'être énorme alors qu'elle avait mis son enfant au monde il y a peu de temps. Il était malheureusement comme ça avec tout le monde. Il ne parlait plus, il criait. Schuyler était malheureusement poursuivi par des démons invisibles qui lui déchiraient le cerveau. Tout ça remontait à la nuit ! Tout l'alcool qu'il avait pu ingurgité n'avait pu lui faire oublier sa plus grande erreur. Pourquoi avait-il répondu ? Il ne s'en rappelait plus et il ne le voulait pas. Tout ce qui avait eu lieu cette nuit-là était son pire souvenir. Il ne voulait vraiment plus garder un seul souvenir en mémoire. Parce qu'il savait combien il avait mal agi, même pour lui. C'était un véritable comble. Clayton Schuyler s'en voulait de l'une de ses actions. C'était le monde qui tournait à l'envers mais c'était bel et bien le cas. Clay se détestait d'avoir été un total crétin. Il aurait dû savoir qu'en l'amenant chez lui, il prenait un risque que les choses se passent de la sorte. Il avait été le pire des imbéciles et raaaaaahhh ! Pourquoi sa tête ne voulait-elle pas lui faire oublier ce moment ? Pourquoi regrettait-il une si mauvaise erreur ? Il n'en savait rien mais il voulait redevenir le bon vieux lui-même. Il faisait des efforts. Il se montrait cynique même quand il ne le fallait pas. Il gueulait sur tout le monde et même ceux qui l'avaient échappé jusqu'alors. Ils prenaient les jeunes stagiaires en grippe. Il s'était même fait une secrétaire sur son bureau. Tout cela n'était pas arrivé à bout de sa mauvaise humeur ambiante. Il savait au fond, ce qui lui faisait peur. Il craignait de devoir trouver une autre coéquipière. Depuis cette nuit-là, plus aucune trace de Blondie. Elle avait disparu de son champ de vision. Oh bien sûr, on lui avait dit qu'elle était malade. Seulement Clayton était persuadé que ce n'était qu'une excuse. Il y avait plus de chances pour qu'une dame vienne lui dire qu'il est le père de son enfant plutôt que Blondie soit réellement malade. Elle lui en voulait. Il était certain qu'après tout le mal qui lui avait fait le croiser au boulot n'était pas une bonne idée. Clay n'aimait pas cela parce qu'au moins, avec elle, il avait un petit amusement quotidien. Il n'avait plus personne à qui il pouvait dire qu'il trouvait le popotin joli sans l'offusquer où se retrouver en train de se la faire. Il voulait la réaction rougissante et gênée de sa blondie. Plus d'une fois, il avait d'ailleurs essayé de lui sonner, sous numéro masqué pour qu'elle ne sache pas que c'est lui, il n'avait malheureusement jamais réussi à attendre la fin de la sonnerie. D'ailleurs, depuis trois semaines, Clay avait explosé plus de quatre téléphones sur le sol. Oui, la tempête Clayton faisait des ravages, faites attention à vous ou elle vous détruira.

Allant boire un café pour la neuvième fois de la journée. Non Clayton Schuyler ne savait pas que la caféine pouvait rendre encore plus irascible. Il n’aurait écouté personne en cette mauvaise journée. Il parlait le langage des sourds. Ce fut en avalant le liquide tout chaud qu’il l’aperçut. Blonde, habillée normalement, dans un jean. De dos, elle pouvait ressembler à beaucoup d’autres sauf que les jolies demoiselles blondes avec un beau popotin ça ne courrait pas les rues du commissariat. Si on excluait les quelques prostituées qui traient dans le coin mais ce n’était pas lui qui s’en occupait. La voyant déambulé dans les couloirs, il se décida à la suivre. Non, elle n’allait pas s’en tirer comme cela. Elle allait devoir lui expliquer pourquoi elle ne venait plus travailler depuis trois semaines. Oh oui ! Il allait lui remonter les bretelles. Il allait bien lui faire comprendre qu’elle n’en avait pas du tout le droit et que cela ne lui plaisait en aucun cas. Tel un guépard en chasse, il suivit sa proie dans le dédale de couloirs. Elle avait un but et… UNE CAISSE EN CARTON. Pile de la taille qu’on donne à ceux qui s’en vont. Le sang de Clayton ne fit qu'un tour. Elle devrait lui passer sur le corps si elle voulait partir. Oh ça oui ! Il n'allait pas la laisser faire. Continuant de la suivre, il la vit se rendre aux archives. Parfait, une fois passé le garde à l'entrée, ils seraient seuls. Il la vit rentrer et se présenta face à Frank. « Frank, tu sais me rendre un service ? Je dois tirer un petit cou sauf que je n'ai pas trouvé d'autres endroits de libre. Tu ne voudrais pas empêcher les autres d'entrer le temps que... » Clay était un effroyable menteur qui venait de lâcher la première connerie qui lui était sorti par la tête. Il ne voyait pas d'autres raisons pour expliquer qu'il voulait se retrouver seul en compagnie de Blondie. Quand on le connaissait, c'était d'ailleurs assez facile à le croire. Refermant la porte derrière lui, il la vit en train de chercher quelque chose. Ah non ! Elle n'allait pas partir ! « BLONDIE ! Alors c'est comme ça que tu as décidé de partir ! Par le petit trou de la serrure ! Tu fais croire que tu es malade et puis pouf ! Tu disparais ! Et puis comme par magie, tu réapparais le jour de ta démission. Je te préviens ! Frank croit qu’on est en train de baiser comme des bêtes. Alors, on restera ici jusqu’à ce que tu changes d’avis. Si tu veux quitter ton boulot, il faudra me passer sur le corps d’abord. » L’art de la parole selon Clayton. Manque totale de délicatesse et directement dans le tas. Il était ainsi mais cela lui allait si bien qu’il aurait été blasphématoire de le faire changer sa façon d’être. Qu’on l’aime ou non, il restait le même et toc.
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MessageSujet: Re: Pv elena ✾ Please don't leave me   Pv elena ✾  Please don't leave me EmptyLun 28 Jan - 20:49

- i don't wanna fall to pieces i just want to sit and stare at you. i don't want to talk about it and i don't want a conversation i just want to cry in front of you. -
« De Luca, tu pourrais m’amener ça aux archives, j’ai un coup de fil urgent. » Il n’avait pas terminé sa phrase qu’elle avait un carton entre les mains et des cheveux dans les yeux causés par le courant d’air. Elle n’avait pas fait un pas dans le commissariat qu’elle était déjà sollicitée, comme s’ils n’avaient plus personne pour exécuter les basses taches lorsqu’elle était absente. Ce qui était peut-être le cas d’ailleurs étant donné qu’elle ne disait jamais non. Il n’y eut que le mur pour la voir soupirer et après un bref encouragement moral, elle ouvrit la porte de sa main de libre. Une fois entrée, elle oublia tout pendant quelques secondes et profita simplement de cet instant. Elle avait dire, ça lui avait manqué. Le rush du déjeuner pour avoir les meilleurs sandwichs, les vannes, les prostituées assises dans un coin attendant de pouvoir retourner sur le trottoir. Même le mauvais café lui avait manqué, c’était dire. Elle n’était peut-être pas la plus indiquée pour ce boulot mais elle compensait par l’enthousiasme. Elle aurait été parfaitement soulagée si le nuage noir Schuyler ne flottait pas au dessus de la tête. Revenir signifiait le revoir. C’était évident, indispensable étant donné qu’elle travaillait sous ses ordres. La première semaine, elle avait fait tout son possible pour oublier. L’oublier lui, leur soirée, leur erreur. Ca n’avait pas marché. En réalité ça avait été le contraire, elle n’avait fait qu’y penser, encore et encore. Et en avait eu tout le loisir étant donné qu’elle avait attrapé la grippe. Le fait qu’elle était trop peu couverte en sortant de sa voiture n’y était sans doute pour rien. Ou était-ce de l’autosuggestion ? Comme elle ne désirait rien de plus que de rester au lit à se morfondre son corps avait décidé de prendre les devants. Elle avait manqué de l’appeler un nombre incalculable de fois ces sept premiers jours. Pour savoir s’il allait bien, pour s’excuser, pour l’engueuler. Pour entendre sa voix. Mais jamais elle n’avait été jusqu’au bout. Trop faible. Trop lâche, elle raccrochait avant même la tonalité. La deuxième semaine avait été plus simple et à la fois beaucoup plus compliquée. Parce qu’elle avait cessé de s’apitoyer sur son pauvre sort. Parce qu’elle avait décidé de tout mettre sur son dos. Parce qu’elle se dédouanait complètement de ce qu’il s’était passé. Ce n’était pas sa faute s’il l’avait rejeté. Ce n’était sa faute s’il était incapable d’être doux ou même aimant. Ce n’était pas sa faute. Elle avait comprit la stupidité de son raisonnement en pleine pirouette et l’avait payé d’une mauvaise chute. Comme si le destin lui indiquait qu’il était d’accord avec elle. Puisqu’effectivement, c’était aussi sa faute. Elle avait franchit les limites. Elle avait fait le premier pas. Elle s’était jetée sur lui et il l’avait repoussé. Après tout, il avait droit de ne pas la désirer. Il avait droit de ne pas vouloir coucher avec elle. Il avait droit d’être con, malheureuse et elle ne pouvait rien y faire.

Elle avait eut tout le loisir d’y réfléchir à l’hôpital où elle avait passé quelques jours en observation. Commotion cérébrale après que le patin de son partenaire eut violemment heurté son front. Elle s’était remise rapidement, tout rentrait dans l’ordre. Ses dommages physiques guérissaient plus rapidement que ceux moraux mais tout rentrait petit à petit dans l’ordre. Elle allait bien. Il fallait simplement qu’elle gère ce rejet comme des millions de filles avant elle. Elle allait s’en remettre. Elle était au dessus de ça. « BLONDIE ! Alors c'est comme ça que tu as décidé de partir ! Par le petit trou de la serrure ! Tu fais croire que tu es malade et puis pouf ! Tu disparais ! Et puis comme par magie, tu réapparais le jour de ta démission. Je te préviens ! Frank croit qu’on est en train de baiser comme des bêtes. Alors, on restera ici jusqu’à ce que tu changes d’avis. Si tu veux quitter ton boulot, il faudra me passer sur le corps d’abord. »

Elle n’était absolument pas au dessus de tout ça, ce qu’elle comprit en entendant sa voix derrière elle. C’était logique qu’il soit là. C’était son lieu de travail. Sa deuxième maison. Pourtant une petite partie d’elle-même avait continuait à espérer qu’elle ne le croiserait pas. Et cette petite partie la fit se figer complètement, dos à lui. Un frisson traversa sa colonne vertébrale alors que ses mains se serrèrent sur sa boite. C’était lui. C’’était toujours lui. Avec ses blondies, son mauvais caractère et ses conclusions rapides. C’était toujours lui avec son franc parlé et ses gros sabots. C’était toujours lui. Et elle n’avait toujours pas digéré ce qu’il s’était passé. Elle le pensait. Elle pensait vraiment qu’elle avait mit tout ça derrière elle mais le savoir derrière elle l’embarrassait autant que cela l’embrasait. Elle ne savait pas si sa présence continuerait à lui faire cet effet. Elle espérait que non. Du plus profond d’elle-même elle l’espérait car elle ne voulait pas être attirée par lui. C’était une mauvaise idée, c’était stupide et dangereux, c’était mauvais et douloureux. Mais c’était toujours là. Pour autant, un léger sourire orna ses lèvres en réaction à ses paroles. Il pensait qu’elle voulait partir. Démissionner. Il pensait qu’il l’avait fait partir. C’était assez ironique du fait qu’elle y avait pensé mais très vite renoncé. Elle adorait cet endroit. Il le savait. Et s’il pensait qu’il était suffisant pour lui faire abandonner ses rêves il se mettait le doigt dans l’œil. Toutes ses amies lui avaient conseillées de faire souffrir le gars jusqu’à ce que ce soit lui qui demande grâce. Le coup d’un soir qui l’avait rejeté comme elle l’avait présenté. Elle avait assez honte comme ça d’être attiré par ce rustre, elle n’allait pas non plus en faire la déclaration publique. Et elle n’allait pas mentir, la simple idée de faire de la vie de Clayton un enfer était séduisante. Mais non seulement elle en était incapable et en plus il se débrouillait très bien tout seul pour ça.

Se retournant lentement, elle lui fit face et prit le temps de le détailler avant d’ouvrir la bouche. Il avait l’air harassé. Comme s’il portait le poids du monde sur ses épaules. Ce qui ne changeait pas vraiment de tous les jours mais c’était pire. Quelque part, elle était contente de savoir qu’elle n’était pas la seule à se sentir comme de la merde mais ce n’était pas très productif comme sentiment. Mieux valait parer au plus pressé. Régler le problème. Lui assurer qu’elle ne partait pas. Et s’en aller. Loin et vite. Elle avait besoin de plus de temps. Une semaine ne suffirait probablement pas mais c’était tout ce qu’elle avait. Une petite semaine de repos encore. Elena bougea la boite pour se dégager un bras et dégagea le côté droit de son front en tenant ses cheveux en arrière. Il lui restait encore un bleu. Encore un. Il était assez impressionnant bien qu’il ne lui faisait plus vraiment mal. Seulement lorsqu’elle y pensait. « Un patin un peu trop violent. » Elle fit une légère moue, hocha la tête et libéra ses cheveux qui tombèrent de nouveau autour de son visage. « Ainsi que la grippe. » Détournant son regard de Clayton, elle déposa la boite sur une table et passa la main à travers la petite guérite que venait de déserter le dit Frank pour attraper le formulaire et signer. « Et les cours. » C’était plus facile de trouver mille raisons à son absence plutôt que de simplement avouer que la raison principale se trouvait devant elle. Elle ne voulait pas lui faire le plaisir de penser qu’il l’affectait encore. Et elle savait qu’elle n’y arrivait. Tout son corps était tendu, à l’affut du moindre de ses mouvements. Son cœur était prêt à s’emballer pour un rien, un mot ou un geste tendre. Elle attendait. Quoi exactement, elle ne savait pas mais elle attendait. Concentrée sur son formulaire pour ne surtout pas l’avoir dans son champ de vision, elle annonça tout de même. « Mais je suis en vacance jusqu’à la fin de la semaine. » Vacances qu’elle n’avait jamais prises mais qu’elle méritait mille fois.

Elle s’en voulait déjà alors qu’elle n’avait pas esquissé le moindre geste et s’en voulut encore plus de finalement arrêter d’écrire pour se tourner vers lui. Gênée, elle se mordillait la lèvre lorsqu’enfin les mots qui la tracassaient sortir de sa bouche. « Ca va ? » C’était une question à l’allure banale mais elle recelait beaucoup plus. Est-ce qu’il s’était remit de cette soirée ? Est-ce que leur relation était toujours au beau fixe ? Est-ce qu’il s’était réellement inquiété pour elle ? Est-ce qu’il était d’accord pour qu’elle reste, même si elle ne voulait pas de son départ. Elle voulait tout en ne disant rien. Elle ne voulait rien en disant tout. C’était difficile à décrire, ces sentiments qui la tiraillaient. Elena ne voulait pas s’en faire pour lui mais ne pouvait s’en empêcher.
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MessageSujet: Re: Pv elena ✾ Please don't leave me   Pv elena ✾  Please don't leave me EmptyMar 29 Jan - 18:22



Pourquoi était-il incapable de se comporter avec elle comme avec tout le monde. A cet instant son écart de comportement devenait bien plus présent. Jamais il ne se serait inquiété que l’une de ses collègues soient malades avec elle. Jamais avant elle, il n’avait eu à refuser de coucher avec quelqu’un surtout quand il ne désirait que cela. Jamais avant elle, il n’avait rencontré des regrets, du moins pas depuis la mort de Topaz. Après elle, il était devenu encore plus égoïste comme si tout ce qui comptait c’était de ne plus jamais rien ressentir. Il savait combien les sentiments pouvaient faire mal et c’est ce qu’il désirait éviter plus que n’importe quoi. En emmenant Blondie chez elle, il avait franchi la limite. Il avait changé une relation totalement normale en quelque chose qui ne l’était nullement. Il avait ce soir-là, montré une facette de sa personne qu’il ne désirait nullement qu’on aperçoive. Il avait été ce Zorro des temps modernes capable de tout et n’importe quoi pour défendre une femme en détresse. Ce qu’il ne s’attendait pas, c’était à voir dans chacune des faiblesses de Blondie, une envie de la consoler. C’était si impensable, si dégoutant qu’il avait préféré s’enlever totalement cette idée de son esprit. Et pourtant, cet bel et bien ainsi qu’il avait agi avec elle. Il s’était mis à la tenir dans ses bras, à la soigner, à la réconforter et elle était entrée en lui. Il lui avait ouvert une porte s’en même s’en rendre compte. Cela n’était nullement plaisant parce qu’il n’en supportait pas les affreuses conséquences. Ils avaient brulés l’un pour l’autre d’un désir si puissant qu’il avait failli les consumer jusqu’à la plus grave des erreurs. Clay avait failli coucher avec Blondie. Il avait été à deux doigts de remettre en question sa liste noire. Il avait failli à sa tâche et il savait que tout ce serait brisé s’ils avaient été jusqu’au bout. Malheureusement, en s’arrêtant si près de l’extase finale, il avait failli. Il avait brisé leur relation pour un instant de pur plaisir. Il l’avait brisée elle et elle l’avait brisé lui. Blondie l’avait obligé à reconnaitre qu’il tenait bien plus à elle que comme une simple coéquipière qu’au fond, ce gros lourdaud c’était attaché à elle. C’était pour lui la pire de toutes les choses mais il avait bien été obligé de l’accepter. Parce que ces trois semaines lui avaient fait remarquer à quel point il était foutu. Il n’avait fait que penser à elle alors qu’il voulait totalement oublié cette nuit infâme. Il l’avait appelé et puis avait raccroché comme si de rien n’était. Il était totalement sur les nerfs parce qu’il ne désirait pas que sa coéquipière s’en aille. Il était un démon rendu fou par quelque chose de bien plus puissant que lui… Il ne savait pas comment réagir et rien ne pourrait changer cela… Alors, quand il l’avait vu, cette caisse en carton à la main… Il était devenu fou parce qu’il n’accepterait pas sa démission. Oh non, il ne voulait pas retomber dans ses anciennes habitudes. Il n’aurait plus comme compagnie des femmes avec qui il voudrait se satisfaire. Des Blondie, il n’y en avait pas deux même si cela lui faisait mal de le reconnaitre. Furibond, il l’avait dont suivi jusqu’aux archives. Incapable de réfléchir, Clay n’avait pas pensé une seule seconde qu’elle allait porté une caisse là-bas. Pour lui, c’était totalement impossible. Il ne pouvait pas le comprendre parce que tout ce qu’il voyait c’était combien elle était proche de s’en aller et combien lui ne désirait pas la voir partir. C’était sa seule certitude et il allait tout faire pour ne pas la perdre. Comme fou, il avait raconté à Frank qu’ils étaient là pour baiser chose qui était totalement concevable quand on connaissait le Clayton. Il avait fermé derrière eux et il s’était mis à parler. Comme à son habitude, ce n’était pas la délicatesse qui l’étouffait et il s’était comporté comme le sal type qu’il était. Mauvais, cynique et allant droit au but. Il y avait pourtant une notion nouvelle. Il agissait de cette manière pour un acte égoïste mais qui ne l’était pas tellement. Il voulait la garder près d’elle parce qu’il en avait besoin mais qui pourrait lui en vouloir ?

Il venait de parler et ce qu’il attendait maintenant c’était une réponse. Elle n’allait pas quitter la pièce avant d’avoir accepté de rester. C’était son unique certitude mais également la seule raison qui le poussait à agir de la sorte. Ce qu’il n’avait pas penser, c’était qu’il allait se retrouver à nouveau seule avec elle… Dans une pièce presque vide … Il comprit immédiatement que la situation n’allait pas être aussi aisée eue prévue lorsqu’elle se retourna… Son regard avait croisé le sien et il s’était retrouvé quelques semaines plutôt en train d’embrasser sa peau nue. Oh non, c’était véritablement une énigme qu’il voulait s’enlever de la tête. Il ne pouvait tout simplement pas continuer de la voir comme cette fille qu’il désirait tant. Elle était sur sa liste noire et elle devait y rester pour son bien, pour leur bin et pour tout le reste… Clayton attendait un mot ou alors un geste de sa part pour comprendre ce qui était en train de se passer. Pourquoi ne lui disait-elle pas ce qu’elle avait en tête ? Il avait besoin de réponses, d’être au moins un peu rassuré, de savoir qu’elle ne l’abandonnerait pas. Attentif à chacun de ses gestes, il la vit bien vite se dégager le front et il ne comprit pas tout de suite pourquoi elle agissait de la sorte. Voulait-elle lui faire croire qu’elle avait de la fièvre, cela ne marcherait nullement avec lui. Il ne pourrait croire à de telles sornettes. Cependant, en y regardant de plus près, il compris ce qui était en train de se passer. UN BLEU ! Qui avait pu lui faire mal à ce point ? Son père n’avait-il pas apprécié qu’elle découche de la sorte. Il n’en savait rien mais cela ne lui plaisait guère. Il avait besoin d’une explication pour ne pas totalement bouillir de l’intérieur en s’imaginant mille et une possibilités toutes pires les unes que les autres… « Un patin un peu trop violent. » Il avait du mal à comprendre c qu’elle pouvait bien entendre par-là… Patin ? Clayton n’était pas un roi de la glace, il n’était jamais monté dessus. Seulement imaginé rien qu’un instant sa Blondie s’en ramasser un dans la figure ne paraissait pas des plus réjouissant… Elle avait surement dû avoir assez mal et la voir souffrir n’était pas vraiment dans ses préférences… « Ainsi que la grippe. » La grippe ? Sa tête se fit assez étrange comme s’il ne comprenait pas comment quelqu’un pouvait se taper deux choses comme ça en aussi peu de temps. La faute au karma ? Il n’y croyait pas et cela n’allait pas changer de sitôt. Il était ainsi ne voyait que les preuves et celles qu’ils avaient l’amenait à penser que la demoiselle n’avait tout simplement pas eu de chance… A l’affut de chacun des gestes de Blondie, il la vit signer les papiers et il ne voulait pas qu’elle s’en aille. Il l’écoutait mais il était prêt à lui sauter dessus en cas de besoin. « Et les cours. » Là, il avait envie de rire. Jamais Blondie n’avait pris ses cours comme une excuse acceptable… Là, il comprenait qu’elle se cherchait surtout des excuses. Il était franc et il n’allait pas se gêner pour lui faire comprendre le fond de sa pensée. Enfin, quand il aurait réussi à détacher son regard d’elle. Elle le possédait même s’il ne s’en rendait compte… Il l’appréciait un peu trop mais il était trop entêté pour l’accepter. Alors, il agissait comme maintenant, en petit con qui ne savait pas trop quoi faire. Elle le perturbait et ce n’était en aucun cas une bonne nouvelle… « Mais je suis en vacance jusqu’à la fin de la semaine. » VACANCES ! C’était le pompon, il s’inquiétait pour elle et madame prenait la peine de se prendre es vacances. Ah non ! Cela n’allait pas se passer comme ça. Il n’allait pas la laisser agir de la sorte s’en rien dire. Il avait sa façon bien à lui de voir les choses et elle allait l’entendre sans le moindre ménagement… Il commença par un rire légèrement mauvais qu’il cessa rapidement. Même cela ne l’aidait pas dans une telle situation. Il y avait véritablement quelque chose qui clochait. « Je veux bien croire qu’un coup de patin ou qu’une grippe peut te clouer au lit mais ne va pas me faire croire que les cours t’aient déjà empêché de venir ici. Et puis des vacances ! Qui se prend des vacances à une telle période. C’est absurde, totalement… » Parlait-il pour elle où simplement pour se rassurer. Elle ne voulait pas quitter son poste et c’était déjà un bon pas… « En tout cas, tu ferais mieux de ne pas trainer à revenir. Logan me lécher le cul nuit et jour pour avoir ta place. Je dois bien avouer que le voir se jeter à mes pieds comme si j’étais son roi et m’offrir de bonnes bouteilles est un avantage non négligeable. Fais attention où il pourrait bien te prendre ta place… » Clayton ou comment faire passer une grande inquiétude pour tout autre chose. Il n’avait pas totalement menti… Logan, cette grande gueule qu’il ne supportait pas, lui courrait au popotin pour avoir la place de Blondie. Il n’allait jamais la lui donner mais il acceptait quand mêmes ses bonnes bouteilles parce qu’il aimait boire surtout quand tout allait si mal…

Blondie continuait d’écrire et techniquement, il ne pouvait plus la retenir… Elle avait avoué qu’elle ne partait pas alors que pouvait-il faire ? Il n’avait plus de raisons de la retenir même s’il le désirait ardemment… Il ne voulait pas la voir repartir chez elle… Il la voulait ici, près de lui, comme si son corps réclamait ce qu’il n’avait pu avoir depuis trois semaines… Oh oui, son mordillement de lèvres lui donnait envie de l’embrasser. Il se souvenait du gout sucré de chacun de ses baisers et il n’arrivait pas à l’oublier. Pourquoi voulait-il une fois de plus lui sauter dessus ? C’était d’un non-sens sans égale et rien ne pourrait le changer. Pauvre homme, il était malheureusement prisonnier de ses propres envies inavouables. Il savait déjà que c’était totalement impossible. Ils avaient essayé et il s’était arrêté parce qu’il ne pouvait pas lui faire autour de mal… Il ne pouvait pas coucher avec elle et prendre le risque de la voir partir… « Ca va ? » Il la regarda droit dans les yeux et il se figea. Elle n’avait pas dit vous allez bien mais ça va. Pour la plupart des gens, cela ne ferait aucune différence mais pour eux oui. Parce qu’elle se permettait une familiarité qu’elle n’aurait jamais osée avant. Parce que ces quelques mots se figeaient en lui comme une maladie incurable. Parce qu’une partie de lui voulait lui dire que rien n’était plus depuis cette fameuse nuit mais il ne pouvait pas… Parce qu’ils ne se comportaient pas ainsi l’un avec l’autre. Les jours avaient passé mais il restait cette même impression bizarre que rien ne serait plus jamais comme avant. Il ne voulait pas de cela, il voulait s’assurer de la retrouver comme avant parce qu’il en avoir besoin parce que sans cela, il ne serait plus totalement lui-même et que cela il ne pouvait le supporter. Il avait besoin de se retrouver, de calmer la tempête dans son courir pour ne pas devenir totalement fou… « Depuis quand mes états d’humeur t’intéressent-ils Blondie ? » C’était la seule réponse qu’il pouvait formuler sans devenir totalement fou. Non, il n’allait pas bien. Il avait besoin d’elle de son corps tout contre le sien. Il voulait la toucher, l’embrasser ici, tout de suite. Il voulait faire ce qu’il avait imaginé dans sa tête… Il voulait l’avoir pour lui. Il désirait ce qu’il ne pourrait jamais faire. C’était sa pénitence pour avoir failli lui faire du mal. « Bon c’est pas tout ça mais j’ai du boulot. Je ne suis pas en vacance moi...» Du grand Schuyler. Il agissait comme un sombre crétin et il ne s’en rendait même pas compte… Il avait avancé vers la porte mais il ne voulait pas partir. Son corps t sa tête le faisait penser différemment. A deux doigts de quitter la pièce, il se retourna vers elle. Sans un mot, sans une explication, il avança d’un pas, puis de deux, il s’approchait d’elle mais resta tout de même à une distance raisonnable. S’il avait son visage près du sien, il craquerait…. Il l’embrasserait, il s’oublierait et tout recommencerait. Non, il ne pouvait vraiment pas se le permettre….. « Est-ce que ça va ? » Génial, il posait une question sans aucun sens alors qu’il venait de le reprocher à Blondie. Ce n’était vraiment pas son jouir… Comme pour se donner de l’assurance, il avança à nouveau d’un pas… « Je veux dire cette nuit… est-ce que… toi… moi….okay… ? » Vu le peu de facilité qu’il avait pour poser ses phrases, il était clair que non… Schuyler ne s’était pas remis de cette nuit et ses pas qui avançaient vers elle lui prouvaient qu’il était incapable de tenir sa parole. Ses mains se placèrent à nouveau sur son visage… Il approcha son visage du sien. Il était comme possédé par cette envie plus forte que lui. Ses lèvres n’étaient qu’à quelques centimètres des siennes quand il entendit Frank frappé. Sauver par le gong. « Je… Euhmmm…. Bosser… Oui je dois bosser. » Il s’en alla en courant. Oh non, Schuyler ne pouvait plus se faire confiance et ce n’était nullement une bonne chose. Se concentrer sur le travail, voilà tout ce dont il avait besoin… Il ne s’attendait pas à ce qu’elle en fasse partie….

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Pv elena ✾  Please don't leave me Empty
MessageSujet: Re: Pv elena ✾ Please don't leave me   Pv elena ✾  Please don't leave me EmptyMar 29 Jan - 21:32

- i stopped using my head, let it all go got you stuck
on my body like a tattoo. and now i'm feeling stupid,
crawling back to you. -
Se justifier devant Clayton lui semblait un peu désespéré tout autant qu’inédit. Elle était loin de penser que sa possible défection l’affecterait autant. Alors certes il avait peut-être laissé penser que c’était pour cette raison qu’ils n’avaient pas couché ensemble mais Elena pensait que c’était la première excuse qui lui était passé par la tête. Le truc bateau, on ne mélange pas travail et plaisir. Il était vrai que ce n’était pas un principe auquel il attachait beaucoup d’attention en règle générale mais elle n’avait pas réellement poussé la réflexion plus loin. Sa tirade sur le fait qu’elle n’avait pas le droit de partir avait peut-être fait remonter deux trois trucs à la surface. Ainsi que de le voir, tout simplement Sa seule présence suffisait à leur rappeler leur soirée. Et même ça c’était un euphémisme. Le simple fait d’y penser la ramenait dans cette chambre, dans ses bras. Malgré son hola et tout ce qui avait pu se passer après, elle gardait un souvenir ému de leur écart de conduite. Ému et surtout mouillé. C’était les meilleurs préliminaires auxquels elle n’ait jamais eu droit. Les seuls qui l’aient transporté si loin, si vite. Et sa voix. Comment ne s’était-elle pas rendu compte avant que sa voix pouvait être si sexy. C’était probablement parce qu’elle l’avait entendu dans l’intimité mais elle avait peur de ne plus jamais pouvoir penser à autre chose en l’entendant. Elle avait eu beau questionner ses amis sur la marche à suivre, beaucoup lui avaient donné des conseils divergeant. Notamment sur le fait qu’ils puissent reprendre leur relation comme avant. Certaines étaient d’accord, d’autres non. C’était trop tôt pour beaucoup. Tu auras envie de l’embrasser qu’elles avaient dit, de te jeter sur lui encore une fois. Elle ne les avait pas crues. Elle aurait du.

« Je veux bien croire qu’un coup de patin ou qu’une grippe peut te clouer au lit mais ne va pas me faire croire que les cours t’aient déjà empêché de venir ici. Et puis des vacances ! Qui se prend des vacances à une telle période. C’est absurde, totalement… » C’était du Schuyler tout craché sans l’être. En général, sa santé ne l’intéressait pas vraiment et il n’avait jamais posé la moindre question sur ses études ou demandé si elle avait assez de temps pour conjuguer les deux. C’était le coup des vacances qui se trouvait être un peu trop virulent pour être totalement honnête. Elle avait droit de prendre des vacances si elle désirait non mais. « En tout cas, tu ferais mieux de ne pas trainer à revenir. Logan me lécher le cul nuit et jour pour avoir ta place. Je dois bien avouer que le voir se jeter à mes pieds comme si j’étais son roi et m’offrir de bonnes bouteilles est un avantage non négligeable. Fais attention où il pourrait bien te prendre ta place… » Ce fut à son tour de rire. Sérieusement ? Logan ? Il pouvait à peine supporter le bougre alors le prendre en stagiaire ? Il ne tiendrait pas un mois. Et encore, le pauvre Logan lui démissionnerait bien avant. Au cas où il ne l’avait pas remarqué, ce n’était pas vraiment le patron le plus facile à vivre du commissariat. On avait déjà proposé à Elena de changer de mentor. En réalité chaque flic à la criminelle lui avait proposé une place dans leur équipe. Alors la menace pouvait aller dans les deux sens, même si elle n’avait pas vraiment envie de partir. « Si mes cours ne m’ont jamais empêché de venir c’est parce que je n’avais pas passé deux semaines alités auparavant. » Eli avait fait bien attention de garder un ton neutre, totalement dénué d’agressivité. Elle ne voulait pas se bagarrer, seulement s’imposer. Elle avait comprit après leur nuit catastrophique qu’elle devait changer quelque chose sinon aucun des deux ne pourraient tenir bien longtemps. Alors elle avait décidé de prendre un peu plus de place. Oh, pas beaucoup mais juste un peu. « Et les gens qui prennent des vacances sont ceux qui ont souffert d’une commotion cérébrale de stade deux et qui sont encore trop faibles pour faire beaucoup d’efforts. » Elle n’était pas passé loin de se casser le cou sur cette satanée pirouette, tout ça parce que mademoiselle était trop occupée à penser à sa nuit de folie. « Je suis tombée. Je ne tombe jamais. J’ai fait un mauvais mouvement et Luc n’a pas pu me rattraper. » Elle mordilla son stylo tout en repensant à cette soirée sur la glace. Certes, cela lui été déjà arrivé de déraper ou de mal exécuté une figure mais à ce point jamais. Et le patinage lui permettait de s’évader. Cela lui demandait de la force et de la rigueur et beaucoup de concentration. Assez pour tout oublier. Normalement.

Elle n’était pas spécialement dans un état d’esprit très positif lorsqu’elle finit par craquer et lui demander s’il allait bien. Comme elle aurait voulu qu’il le lui demande. Elle aurait sans doute menti. Bien sur, elle allait parfaitement bien. Tout allait bien. Tout était oublié. Tout était pardonné. Alors peut-être que si elle faisait le premier pas… « Depuis quand mes états d’humeur t’intéressent-ils Blondie ? » Ou peut-être pas. Ses sourcils s’arquèrent et une légère moue prit possession de ses lèvres tandis qu’elle reportait son attention sur son papier. Voila qui était parfaitement clair. Une rougeur tout à fait caractéristique de sa personne fleurit sur ses joues tandis qu’elle faisait tout son possible pour se faire la plus petite possible devant la petite guérite. « Bon c’est pas tout ça mais j’ai du boulot. Je ne suis pas en vacance moi...» Un peu plus et elle laissait passer le soupir de soulagement qui lui tiraillait la gorge. Plus vite il s’en irait, plus vite elle pourrait se détendre. Leur nouvelle relation était encore plus imprévisible que l’ancienne, encore plus embarrassante. Elle n’aurait pas cru cela possible mais c’était le cas. Elle entendit ses pas et recommença à écrire. Lorsque le silence se fit, elle porta un point final à sa fiche, la posa sur la boite et se retourna en poussant un cri de souris. « Dieu du ciel. » Il était encore là. Il était encore là et silencieux. Et près d’elle. Plus près qu’avant. Son cœur battait la chamade et elle ne savait dire si c’était la peur ou simplement sa présence physique. « Est-ce que ça va ? » Si elle n’était pas le caractère principal de cette mauvaise comédie, elle en mourait de rire. Elle n’attendait qu’un mot, qu’une parole sympathique venant de lui et quand enfin elle arrivait, c’était lorsqu’elle se pensait seule. Le ridicule de la situation ne lui échappait pas. A savoir qu’il lui posait exactement la même question qu’elle. Elena mourrait d’envie de lui répondre la même chose à quelques mots près, simplement pour qu’il se rende compte que c’était grossier. Et méchant. Mais elle ne s’y résout pas et haussa brièvement les épaules. « Je veux dire cette nuit… est-ce que… toi… moi….okay… ? » L’homme était repassé au stade primitif et en oubliait de faire des phrases complètes. La femme rougissait bêtement et observait ses pieds en espérant y voir un énorme trou apparaitre pour qu’elle puisse se jeter dedans. Oui, une bien piètre sitcom. « Je… Euh… » Non, ça n’allait pas. Elle avait envie de lui. Elle avait envie de le frapper. Elle ne savait pas ce qu’elle ressentait, ce qu’il ressentait. Ne comprenait pas ce qu’il pouvait bien se passer en elle, pourquoi tout d’un coup il l’attirait autant. Elle aurait tué quelqu’un pour savoir si c’était réciproque mais se serait poignardée en premier plutôt que de le lui demander. Heureusement, plusieurs coups sur la porte lui permirent de ne pas baragouiner de réponse insensée et de les sauver de cette conversation quelque peu perturbante. « Oui. Et moi ... partir. » Elle lui adressa un léger signe de la main, à son dos en réalité puisqu’il était déjà parti. Elle ne mit guère de temps avant de se reprendre, rougissant de plus belle au regard inquisiteur que lui jeta le gars des archives. Elle avait presque envie de vérifier qu’il ne lui était pas poussé une troisième tête entre temps.

Le formulaire parfaitement rempli, elle laissa tout à Frank et quitta la pièce, comptant en faire de même avec le commissariat avant de se faire alpaguer par le patron de son patron. « De Luca, avec Franco, il y a eu une fusillade au centre commercial. Maintenant. » Elle était en vacances. Franco posa une de ses mains dans le dos de la blonde pour la pousser vers la sortie jusque dans sa voiture. « C’est pas beau à voir il parait, on a besoin de beaucoup de monde. » Sacrées vacances… En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, ils arrivèrent au centre commercial. S’il était d’un naturel bondé, l’activité qui y régnait ce jour là était plutôt survoltée. Les passants s’agglutinaient derrière la barrière policière et certains blessés faisaient la queue près des ambulances. Ce n’était pas réellement son terrain d’expertise, en général elle était plus sur le meurtre ciblé aussi essaya-t-elle de se préparer mentalement. Aucune préparation n’aurait pu suffire à ce massacre. Dix neuf morts selon les policiers déjà présents. Plusieurs tireurs selon les témoins, le nombre variait selon l’angle de ces derniers. Elena était contente de n’avoir pas prit le temps de déjeuner où il était certain qu’elle aurait rendu le sien. « Viens. » Franco venait de serrer son épaule, geste pour lequel elle lui était reconnaissante. Cela lui permit de se concentrer sur autre chose et de rester concentrée. La fusillade, les indices. Tout. Attrapant deux gants, elle les enfila rapidement avec la force de l’habitude et se pencha sur le corps comme le faisait Franco. « Regarde, il a tiré deux balles, une dans la tête et l’autre dans l’estomac. » Elena se pencha un peu plus pour observer à son tou le point d’entrée de la balle dans l’estomac. « C’est étrange. » S’appuyant au sol derrière le cadavre, elle était à moitié à cheval sur lui, le genou de Franco sous son abdomen pour la tenir en équilibre lorsque la voix de Clayton retentit derrière eux. Elle n’eut pas le temps de se traiter d’andouille pour ne pas avoir pensé qu’il pouvait être là que tout partit en vrille. Eli sursauta et sa main glissa. Franco, qui s’était retourné en l’entendant lui aussi avait retiré son genoux ce qui termina de déséquilibrer la jeune femme qui s’étala de tout son long sur le cadavre. Un cri naquit dans sa gorge et il lui fallut tout son self control pour ne pas le laisser sortir.

Elle avait à peine esquissé un geste pour se sortir de là que Franco l’avait attrapé par la taille pour la tirer de là. De nouveau sur la terre ferme, De Luca pédala en arrière jusqu’à ce que son dos heurte une poubelle et elle eut à peine le temps de se retourner pour vomir les restes de son petit déjeuner. Elle avait beau avoir l’habitude de voir des morts, elle n’avait pas encore celle de les côtoyer d’aussi près. Le sang rugissait dans ses oreilles tandis qu’elle faisait tout son possible pour ne pas regarder cela qui s’épanouissait sur son tee-shirt. Elle s’en voulait d’avoir compromit la scène de crime, d’avoir rendu son petit déjeuner devant d’autres flics détruisant sa crédibilité, d’avoir fait tout ça à cause de la stupide voix de ce stupide Schuyler. Bon sang ! A peu près certaine que son estomac était vide, elle appuya de nouveau son dos à la poubelle en gémissement doucement. « J’ai besoin d’aller aux toilettes. » Elle avait besoin de se nettoyer. De nouveaux vêtements. De s’assurer qu’elle n’avait pas tout bousillé. Et elle aurait fait tout cela si seulement ses jambes avaient bien voulu cesser de trembler.
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MessageSujet: Re: Pv elena ✾ Please don't leave me   Pv elena ✾  Please don't leave me EmptyMer 30 Jan - 21:55



Du grand Schuyler… Il avait fait fort en venant ici dans l’unique but de l’empêcher de quitter son service. Il n’avait jamais pensé qu’elle pouvait vraiment être malade et maintenant il allait en payer le prix fort. Parce que chacune de ses réponses lui faisait comprendre qu’elle avait eu de bonnes raisons pour ne nullement venir mais même en le sachant, il ne pouvait s’empêcher de considérer cela comme totalement faux. Si elle avait véritablement voulu venir, elle serait venue. C’était un pensée totalement égoïste mais également totalement digne de lui. Quelque peu rassurer par son nom départ, il ne pouvait malheureusement pas s’empêcher de se sentir mal à l’aise seul avec elle. Cela lui rappelait beaucoup trop de choses sur une nuit qu’il aurait totalement aimé oublier. C’était malheureusement impossible et il le comprenait de plus en plus. Chaque fois qu’elle se trouvait près de lui c’est comme s’il avait envie de recommencer cette nuit d’amour. C’était tout simplement impossible parc qu’ils ne seraient plus jamais ces amants. Ils étaient collègues et devaient s’en tenir là… C’est pour cela qu’il s’acharnait à se comporter en grand lui. Il y avait bien. Dans sa bouche, sa maladie n’était qu’une totale excuse. Il en avait même rajouté une couche avec Logan. C’était simplement plus qu’absurde. Clayton préférait crever plutôt que de travailler avec lui mais sur le coup, il l’avait mis en avant. Que voulait-il ? Qu’elle soit jalouse ? Surement. Qu’elle revienne bien plutôt ? Sans aucun doute. « Si mes cours ne m’ont jamais empêché de venir c’est parce que je n’avais pas passé deux semaines alités auparavant. » Elle avait de bons arguments mais cela ne changeait toutefois rien à la situation. Elle n’avait pas le droit de prendre des vacances. Elle devait être là parce que c’était à cet endroit qu’était sa place et rien ne pouvait changer cela. Les arguments de Blondie passait par l’une de ses oreilles avant de ressortir par l’autre. Parce qu’il était ainsi et que rien ne pourrait le faire changer d’avis surtout pas quand tout se mélangeait dans sa tête. « Et les gens qui prennent des vacances sont ceux qui ont souffert d’une commotion cérébrale de stade deux et qui sont encore trop faibles pour faire beaucoup d’efforts. » Blondie avait à cet instant un répondant qu’il ne lui connaissait laps. Il ne savait pas dire si cela lui plaisait ou non. D’un côté, il appréciait qu’elle soit plus vivace mais de l’autre, il n’aimait pas qu’on lui tienne tête. Ce n’était pas ainsi que fonctionnait leur relation. Il était celui qui réagissait, elle était celle qui le laissait faire tout en rougissant. C’était ainsi et il ne désirait nullement que les choses changent. D’un certain côté, il avait même peur que cela soit une réaction désastreuse face à ce qu’ils avaient vécu… Ce qu’il retenait de ses propos c’était surtout ce qu’elle disait. Une part de lui s’inquiétait de la savoir mal en point. Une commotion ce n’était pas rien mais elle avait l’air de s’en être quelque peu remise. Clayton tournait sa langue dans sa bouche encore et toujours pour ne pas lui demander comment elle allait. Ce n’était pas son rôle et il ne voulait vraiment pas retomber dans ses mauvais travers. Ils devaient garder leur relation purement professionnelle même si ce n’était pas facile. « Je suis tombée. Je ne tombe jamais. J’ai fait un mauvais mouvement et Luc n’a pas pu me rattraper. » LUC ! Luc ! Qui était-ce Luc ? Et pourquoi réagissait-il de cette manière ? D’un seul coup, le visage de Clayton se fit quelque peu hésitant… Le trentenaire essayait plus que tout de passer à autre chose. Il ne voulait pas imaginer qui était cet homme et ce qu’il pouvait bien faire avec Blondie. Oh non ! Il ne voulait pas savoir ce qu’ils pouvaient faire ensemble. S’il le faisait, il avait de grandes chances de devenir totalement fou en imaginait mille et une chose. Est-ce qu’elle lui avait sauté dessus ? Est-ce qu’ils faisaient des choses ensembles ? Une partie de lui-même ne voulait pas le découvrir tandis que l’autre voulait absolument le savoir. Son corps tout entier désirait ardemment voir ce petit merdeux et lui faire comprendre qu’il ne fallait pas embêter Blondie. En un seul coup, il venait apprendre l’une des passions de Blondie ce qui techniquement était en désaccord avec sa politique anti-information sur la donzelle. Par la même occasion, il avait également découvert qu’il n’appréciait pas tellement de voir un homme proche d’elle… Et voilà, il était fou, totalement fou… Clayton ne répondit rien parce qu’il savait que chacune de ses réponses n’amènerait que plus de questions. Il devait partir et c’est d’ailleurs ce qu’il avait décidé de faire. Sombre idiot, il était revenu sur ses traces comme-ci cela lui était absolument nécessaire. Il avait alors agi comme un idiot. Il lui avait demandé comment elle allait d’une manière totalement stupide et puis, tel un homme de Cro-Magnon, il avait essayé de parler de cette nuit. C’était trop tôt, trop douloureux et il voulait bien trop recommencer. Alors, il avait essayé de l’embrasser mais il ne pouvait pas. Frank l’avait empêché de faire cette connerie et il était parti comme un total idiot parce que c’est ce qu’il était à ce moment-là. Oublier, il voulait tout oublier parce que c’était ce qu’il devait faire. Il ne pouvait pas l’aimer… Il ne pouvait pas l’apprécier… Il ne pouvait pas désirer d’être proche d’elle. C’était totalement impossible. Il voulait tout oublier, passer sa journée dans son bureau et ne plus voir Blondie avant bien longtemps.

Foutu tueur de masse ! Il n’aurait pas pu choisir un autre jour pour lancer une tuerie. Clayton n’aimait pas ce genre d’affaires. Il y avait des journalistes assoiffés d’informations tels des vampires. Des familles en pleur avec lesquelles il fallait se montrer agréable. Des tas de cadavres sans vraiment d’affaire intéressantes. Clay n’aimait pas cela et à force de voir des morts, il s’était habitué à trouver cela plus normal. Il n’avait plus peur de la mort. Il n’y pensait plus et au fond, il n’avait plus aucune gêne à voir les morts. Cela le rendait différent des autres, plus graves et surement beaucoup moins sympathique. Ce n’était cependant pas une information qu’il partageait avec les autres. Personne n’avait besoin de connaitre c petit détail. Il était un homme libre et les gens devaient le comprendre. C’était un véritable carnage. On n savait pas le nombre exact de mort ni celui de meurtriers. Personne n’avait encore pu être arrêté ce qui n’était nullement une bonne nouvelle… Ils allaient surement passer la journée à courir dans le centre commercial afin de retrouver le salopard qui avait fait cela. Ce n’était vraiment pas la journée de Schuyler et elle n’était pas prête de s’améliorer. Rapidement, il enfila ses gants et découvrit la découverte la plus macabre de sa journée. ELLE AVAIT CHANGE D’EQUIPIERS ET EN PLUS ELLE LUI MONTRAIT SON DERRIERE. Ah non ! Schuyler ne pouvait supporter cela. Elle n’avait pas le droit et lui non plus d’ailleurs. C’était sa Blondie pas celle d’une autre et ils devaient bien le comprendre. Il ne pensait plus à la fusillade ou encore à tout ce qui pouvait se passer. Son sang ne faisait qu’un tour tandis qu’il observait tout la scène. Elle était là, en train de le draguer, devant un macchabé. Aucun respect pour les morts, ni pour les vivants… Telle une ombre silencieuse, il s’était avancé vers eux. Ils allaient les prendre la main dans le sac. S’empêcher de parler était totalement au-dessus de ses forces. Il allait le leur faire payer. « Et bien, on ne m’avait pas prévenu qu’aujourd’hui c’était baisage autour d’un macchabé. Chapeau Franco…. Tu testes une nouvelle manière de séduire. Et toi Blondie, tu as besoin qu’on soigne ton popotin ? » Il était cruel et méchant. Malheureusement, à cet instant précis, c’était tout ce qu’il était en mesure de dire ou même de penser. Son sang parlait parce qu’il n’aimait pas la voir avec un autre homme. Parce qu’une part de lui le jalousait. Parce qu’elle le rendait dingue et qu’il ne savait vraiment pas comment changer les choses.

La seule chose à laquelle il ne s’attendait pas c’était l’effet que cela produirait. Blondie venait de tomber sur le cadavre et cela n’avait rien de réjouissant. Non, ce n’était nullement ce qu’il avait en tête. Schuyler revit la demoiselle paniquée de cette fameuse nuit. Il voulait réagir mais Franco plus rapide. Il la recula de là et il peut immédiatement observer l’effet qu’avait eu cette mauvaise expérience sur elle… Oh oui, De Luca n’allait pas être au mieux de sa forme. Il la vit se retourner avant de vomir ce qu’elle avait dans l’estomac. Il vit Logan et d’autres gars se mettre à rire et cela le mit totalement hoirs de lui. « Frederick je dois te rappeler que tu es tombé dans les pommes lorsque tu as vu ton premier mort. Alors si t’étais tombé dessus, tu serais surement mort à ton tour ! Le premier qui ose faire une remarque aura à faire à moi. » Il était totalement sérieux et les gens autour de lui le comprirent surtout son capitaine. « Schuyler, occupe-toi de De Luca ! Tu n’as pas envie d’être ici et j’ai vraiment pas envie d’avoir un scandale au plein milieu d’une fusillade… » Il s’en moquait d’avoir ou non son autorisation, il l’aurait fait de toute manière. Rapidement, il s’approcha de Blondie et ce qu’il vit lui déchira le cœur. Elle paraissait si paniquée, si fragile et il ne voulait pas qu’on la voie ainsi. « J’ai besoin d’aller aux toilettes. » Elle avait raison et tout ce qu’il désirait c’était l’aider au maximum. Pour l’instant, il ne pouvait rien faire à par l’aider de son mieux. Il allait la rassurer. Schuyler était redevenu en un seul instant cet homme rassurant comme si avec elle, il finissait toujours par faire tomber son mur sans même le vouloir. La laissant le temps de quelques secondes, il se rendit jusqu’à sa voiture et sortit quelques vêtements qui lui tombaient sous la main qu’il rangea dans son sac de sport. Il avait eu une bonne idée en allant chercher ses vêtements au pressing. Mettant le sac sur son épaule, il s’approcha à nouveau de la demoiselle. « Tout va bien se passer Blondie, ne t’inquiètes pas. » Avec toute la délicatesse du monde, il la prit dans ses bras et il chercha où l’emmener. Ils ne pouvaient pas encore rentrer dans le bâtiment, cette solution était donc totalement inenvisageable. Remarquant le café qui juxtaposait le centre commercial, il se doutait qu’on l’avait également vidé. Il en eu la certitude en rentrant à l’intérieur. Personne ne s’y trouvait et il se dépêcha de se rendre jusqu’aux toilettes. Elles n’étaient pas énormes mais il avait assez de place pour s’occuper dignement d’elle. Calmement, il la posa sur le rebord de la table reliant les divers lavabos. « Blondie, ne bouge pas, je vais mettre les vêtements dans un sac au cas où ils en auraient besoin comme preuve mais ne t’en fait pas, rien ne te sera reprocher. Tu es maigre, tu n’as pas abimé les preuves et puis, ce n’est pas un cadavre qui fait la différence dans ce genre d’affaire. » Avec ses gants, il lui enleva sa veste qu’il plaça dans un sac avant de s’attaquer à son t-shirt. Il fut assez rapide de peur de tomber dans d’anciens travers. Il enleva ses chaussures. Il déboutonna ensuite son jean et il attendit qu’elle surélève un peu son derrière pour le faire descendre. Et voilà, il avait tout mis en place, il pouvait maintenant s’occuper d’elle. Il prit un peu de papiers pour s’essayer les mains et le mouilla. Il passa ensuite ce dernier sur les joues de la demoiselle et là où il pouvait trouver des taches de sang. Il en prit un autre et fit de même avec ses bras et son cou. Un peu était descendu jusqu’à ses clavicules, il l’enleva. Pendant tout ce temps, il avait fait exprès de ne pas parler et de ne surtout pas la regarder. Il avait peur de faire une bêtise où de se laisser aller. Il posa enfin ses yeux vers elle. « Blondie, est-ce que ça va ? Il ne faut pas que tu leur montres que cela t’a atteint. Tu dois te montrer forte parce que ce sont des cons. Alors, tant que nous sommes ici, tu peux faire ce que tu veux… Une fois sorti d’ici, tu vas leur montrer que tu es une dure à cuir. Tu vas leur casser le cul et ils vont tous en rester sur le cul. C’était maintenant le moment où il devait la rhabiller mais pourquoi ne le faisait-il pas ? Parce qu’il n’y pensait plus ? Parce que peut-être espérait-il que tout ce qu’elle voulait c’était tout ce qu’il ne pouvait faire mais qu’il désirait quand même… Il n’en savait rien mais tout cela devenait de plus en plus compliqué…

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MessageSujet: Re: Pv elena ✾ Please don't leave me   Pv elena ✾  Please don't leave me EmptyJeu 31 Jan - 19:23

- look at me, there has to be something more than what
they see. wholesome and pure, oh so scared and unsure. -
La mort est une partie intégrante de la vie. On le lui avait répété de nombreuses fois, elle l’avait intégré, ingéré, mais avait bien comprit qu’elle n’avait pas réellement saisi lorsqu’elle s’est retrouvée face à son premier cadavre. Jamais personne de sa connaissance n’était mort avant. Du moins le petit ami de sa sœur mais elle ne le connaissait pas vraiment. Et surtout elle n’avait pas vu son corps. Alors que son premier cadavre, elle l’avait longuement observé. Étrangement elle n’avait pas ressenti l’envie de vomir mais celle de pleurer. Pleurer pour cette vie qui s’était terminée, pour ses proches à qui il manquerait, pour l’injustice de son assassinat. Dès lors, ce sentiment n’avait jamais vraiment changé. Elle n’avait encore jamais vomi sur une scène de crime. Mais elle n’avait jamais non plus fait de corps à corps avec une victime. « Et bien, on ne m’avait pas prévenu qu’aujourd’hui c’était baisage autour d’un macchabé. Chapeau Franco…. Tu testes une nouvelle manière de séduire. Et toi Blondie, tu as besoin qu’on soigne ton popotin ? » Ce n’était pas tant ce qu’il avait dit mais plutôt le fait qu’il soit là. Mais il était certain que si elle avait prit le temps d’écouter réellement ses propos, sa réaction aurait été plus ou moins semblable. Et c’est seulement en rendant son dernier repas qu’elle se rendit compte que non content d’arriver sur les chapeaux de roue, il avait été injuste envers elle, envers Franco, même envers ce pauvre mort qui n’avait rien demandé. Il savait qu’elle n’était absolument pas en train de peloter le flic. Un peu parce qu’ils observaient un gars mort, beaucoup parce que c’était loin d’être son genre. Mais principalement parce que Franco était tout ce qu’il y a de plus gay et qu’elle avait déjà rencontré son compagnon à plusieurs reprises. Si seulement Schuyler se prêtait à cette chose que l’on appelle relations sociales… Ou même gentillesse, ou encore tact, rien de tout cela ne serait arrivé. Si elle avait pu, elle aurait lancé son regard le plus noir à Clayton mais elle était encore sous le contrecoup de sa chute. Autour d’elle, elle saisit les rires de ses probables futurs collègues sans que cela ne l’atteigne plus que cela. Après tout, elle ne pouvait faire croire à personne qu’elle était une personne forte et irréprochable en toute circonstance, même elle n’y croyait pas. Ceci dit, si cela ne touchait pas son égo, cela semblait piquer celui de Clayton au vif. Comme si en dénigrant les capacités d’Elena on dénigrait les siennes au passage. « Frederick je dois te rappeler que tu es tombé dans les pommes lorsque tu as vu ton premier mort. Alors si t’étais tombé dessus, tu serais surement mort à ton tour ! Le premier qui ose faire une remarque aura à faire à moi. » La jeune femme aurait pu trouver cela touchant si elle ne pensait pas que c’était lui qu’il défendait. Mais sa réputation le précédait étant donné que les éclats de rire se réduisirent de moitié.

Le fait qu’il soit chargé de s’occuper d’elle ne la réjouissait pas vraiment au demeurant mais elle aurait accepté celle de n’importe qui en l’état. Elle voulait par-dessus tout qu’on lui enlève ses vêtements ensanglanté pour qu’elle puisse respirer normalement et arrêter ses membres de trembler. Levant la tête vers lui, elle le vit lui jeter un coup d’œil avant de partir. Simplement, sans un mot, il s’empressa de faire demi-tour et de quitter leur petit rassemblement. S’il n’était pas toujours très fiable, elle n’aurait jamais pensé qu’il la laisse en si mauvais état sans même u mot. A croire que leur petite sauterie de l’autre nuit ne lui avait vraiment pas réussi non plus. Fermant les yeux pour ne pas se laisser aller aux larmes qui perçaient à la surface, elle sursauta en l’entendant de nouveau. « Tout va bien se passer Blondie, ne t’inquiètes pas. » Les larmes d’Elena coulèrent sur ses joues, de soulagement principalement alors qu’elle s’accrochait à lui le moins possible pour ne pas ruiner ses vêtements aussi. « Blondie, ne bouge pas, je vais mettre les vêtements dans un sac au cas où ils en auraient besoin comme preuve mais ne t’en fait pas, rien ne te sera reprocher. Tu es maigre, tu n’as pas abimé les preuves et puis, ce n’est pas un cadavre qui fait la différence dans ce genre d’affaire. » Assise sur le lavabo d’un café quelconque, elle ne pu s’empêcher de faire le parallèle avec leur dernière rencontre. Il allait vraiment falloir qu’elle lui prouve qu’elle était capable de s’habiller seule un jour. Ce qui aurait du être éminemment sensuel ne l’était absolument pas. Eli ne pensait qu’au sang qui commençait à sécher sur ses vêtements, à la mort et cette nouvelle tuerie. Les mains de Schuyler restant parfaitement professionnelles, elle se laissa aller à penser à autre chose. Du moins jusqu’à ce qu’elle sente ses mains sur sa peau nue et où la réalité prit le dessus sur ses petites fantaisies. Il l’avait changé et elle fut assez perturbé de trouver que son tee-shirt sentait Schuyler. Ou plutôt, de se rendre compte qu’elle lui avait attribué une odeur propre. Elle leva enfin les yeux vers lui et réalisa ce qui était en train de se passer. Ils étaient tous les deux dans les toilettes. Il venait de la déshabiller avant de la vêtir de nouveau. Il venait de s’occuper d’elle. Pour la deuxième fois. Il venait de prouver qu’il tenait à elle. Vraiment. Et il avait été jaloux. Elle ne l’avait pas vécu ainsi sur le moment mais sa réaction s’expliquait parfaitement. Il avait été jaloux de Franco.

« Blondie, est-ce que ça va ? Il ne faut pas que tu leur montres que cela t’a atteint. Tu dois te montrer forte parce que ce sont des cons. Alors, tant que nous sommes ici, tu peux faire ce que tu veux… Une fois sorti d’ici, tu vas leur montrer que tu es une dure à cuir. Tu vas leur casser le cul et ils vont tous en rester sur le cul. » Le fait qu’elle soit en pleine révélation personnelle ne semblait pas le troubler outre mesure et il la coupa dans son élan. Elle écouta vaguement ce qu’il avait à dire, attendant simplement le fait qu’il termine son laïus pour pouvoir lui répondre. « Non. Non, ça ne va pas. » Elle allait dire la vérité. Elle allait dire toute la vérité et elle allait espérer qu’il en fasse de même. S’il ne l’avait pas secouru, s’il n’avait pas prit sa défense toute cette conversation aurait été différente. Elle ne serait pas en train d’envisager de se creuser une tombe encore plus grande. Ce qu’elle s’apprêtait à dire allait probablement tuer des milliers de féministes acharnées mais c’était elle. « Ce qu’il s’est passé. Ce qu’il s’est passé cette nuit là… » S’il n’avait pas saisi de quelle nuit elle parlait, es joues teintés devraient lui donner un plutôt bon aperçu. « Je n’arrive pas à faire comme s’il ne s’était rien passé. » Elle savait qu’elle avait l’air désespérée. Elle le savait mais ne savait pas comment l’empêcher. « Je… J’y pense…. Beaucoup. » C’était l’euphémisme de l’année. « Et je sais que je ne suis pas la fille la plus courageuse, ou la plus forte ou même la plus belle qui soit mais… » Elle ne comprenait pas. Ne comprenait pas pourquoi il l’avait repoussé. Ne comprenait pas pourquoi il n’avait pas voulu d’elle et ça la tuait à petit feu. Avait détruit le peu de confiance en elle qu’elle possédait. Ses yeux commençaient à la piquer à nouveau, preuve qu’elle ne pouvait même pas tenir une conversation avec lui sans pleurer. Et elle s’étonnait qu’il ne veuille pas d’elle… « Je ne suis pas totalement stupide, je ne suis pas du genre à m’acharner mais tout à l’heure, avec Franco. » La blonde renifla doucement et leva les yeux pour les poser dans les siens. « Et là, le fait que vous vous occupiez de moi. Encore c’est… » Elle n’arrivait pas à le dire. Elle n’y arriverait pas. Elle était déjà à deux doigts de craquer et d’ouvrir les vannes. C’était tellement plus difficile qu’elle ne le pensait. De s’ouvrir. S’approchant du bord, elle se laissa glisser au sol pour se retrouver à moins d’un centimètre de son corps. Relevant la tête pour pouvoir l’observer, elle baissa le ton avant d’ajouter. « Vous le sentez n’est ce pas ? Dites moi que vous le sentez. Dites moi que je ne suis pas folle. » Cette attraction. Son corps qui luttait pour s’approprier le sien. Ce besoin de se toucher, de se découvrir. Cette passion.
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MessageSujet: Re: Pv elena ✾ Please don't leave me   Pv elena ✾  Please don't leave me EmptyVen 1 Fév - 21:01



Pourquoi est-ce qu’il l’avait choisi ? Pourquoi ? Schuyler se demandait de plus en plus ce qui était passé dans son esprit pour qu’il la prenne. Elle défiait toutes les lois de la probabilité parce qu’il ne voulait pas se la faire au début. Parce qu’elle avait un cerveau et qui l’avait choisi pour son esprit de déduction. Il avait défié toutes les statistiques en la choisissant et maintenant, il se retrouvait dans une merde pas possible. Il ne pouvait plus arrêter de penser à elle. Il en était malheureusement incapable. Il avait vu Franco près d’elle et il avait déchanté. Il s’était montré blessant, moqueur et cynique malheureusement ce n’était pas une bonne chose. Il avait agi par pulsion, parce qu’une part de lui voulait se venger de ce que voyait ses yeux. Il ne supportait pas la voir proche d’un autre homme alors qu’il ne voulait rien d’elle. Il était le bourreau mais en même temps la victime d’un comportement plus que malsain qu’il n’arrivait pas à supporter. Ce qu’il n’avait pas prévu c’était comme elle réagirait. Il l’avait détruire une fois de plus parce que ses mots l’avaient conduite à tomber sur un cadavre et à devenir tout simplement folle. Elle était terrorisée et il avait à nouveau ressenti ce besoin de la protéger. Cela en était presque malsain. Il savait qu’il ne devait pas agir de la sorte mais il y avait malheureusement une grande différence entre ce qu’il désirait et ce qu’il pouvait faire. Incapable de se taire, il avait montré que personne ne pouvait se moquer d’elle. Il en avait vu bon nombres de ses collègues réagir de la sorte à un moment où à un autre de leur carrière. Il savait que personne n’était insensible à la mort. Pas au début… Lui aussi avait eu envie de vomir après son premier cadavre et puis, il s’était habitué… La mort était devenue une ennemie contre laquelle il ne pouvait se battre et qu’il accueillerait à bras ouverts lorsqu’elle viendrait enfin le chercher. Pour l’instant, c’était à la vie qu’il pensait, à celle de la demoiselle. Elle était en position de faiblesse et il se devait de la protéger. Parce qu’il ne pouvait s’en empêcher. Son patron eut toutefois la bonne idée de lui confier la mission de l’aider. Il avait pour une fois eu une excellente idée. Parce que volontairement ou non, il ne serait pas resté là en regardant un autre homme l’emmener. Il n’aurait laissé aucun de ses collègues la voir dans une telle tenue. Que lui prenait-il ? Il ne le savait pas mais réfléchir n’avait jamais été son fort, surtout quand il s’agissait de Blondie…

L’esprit totalement en miette, il l’avait emmené au loin. Il avait trouvé le café le plus proche et il avait pris soin d’elle. Il lui devait bien parc qu’au fond, c’était lui qui l’avait mise dans une telle situation. Il lui avait fait peur et elle était tombée. Clayton se persuadait que sa manière d’agir était seulement due au fait qu’ils étaient coéquipiers. C’était donc son devoir de s’occuper d’elle. Il ne l’avait jamais fait auparavant mais à cet instant précis, chaque excuse était bonne à prendre. Il allait avoir besoin de toutes ses forces pour agir comme il le devait. Oh, il n’avait pas peur de la déshabiller ou encore de lui enlever le sang qu’elle avait sur elle. Il craignait que la promiscuité réveille en lui cette passion brulante qui lui donnait envie d’embrasser chaque parcelle de son corps. Il ne l’avait plus oublié, pas depuis cette nuit où tout avait changé. Sa silhouette s’était imprimée dans son esprit et chaque détail lui rappelait combien il la désirait. Ce matin, il avait failli craquer. Une fois de plus, il avait été à deux doigts, de l’embrasser. Elle le rendait dingue, tout simplement et il ne savait vraiment pas quoi faire pour aller à l’encontre de cela. Même quand il cherchait à s’éloigner, on le ramenait immédiatement vers elle. C’était le destin qui se jouait de lui pour le meilleur mais surtout pour le pire. Il était la marionnette d’un désir bien trop dévorant pour un seul homme. Avec une force du contrôle qu’il n’avait que rarement, il avait réussi à se ressaisir. Pendant quelques instants, il avait oublié combien il la désirait. Il avait enfermé son cœur, son âme, son corps dans une boite et il était un rebot. Il agissait mécaniquement. Il enlevait un vêtement et le mettait dans un sac plastique. Il ne l’avait pas observé, il avait oublié qui elle était. C’était nécessaire pour ne pas craquer. Clayton était un homme mais il était surtout empoisonné par Blondie. Elle l’avait eu et il ne comprenait pas encore comment. Il avait toutefois réussi sa mission. Le seul souci s’était présenté lorsqu’il avait enfin terminé. Parce qu’il avait maintenant fini sa mission et tout ce qu’il avait éteint s’était remis à fonctionner d’une manière encore plus douloureuse. Il n’avait fait que la désirer encore plus fort. Il était bien incapable de la toucher à nouveau. Il ne lui avait remis aucun vêtement. Il s’était contenté de plonger son regard dans le sien pour mourir une fois de plus... Chaque mot qui sortait de la commissure de ses lèvres ne lui appartenait plus. Il était possédé par un être bien trop gentil, bien trop adorable. Tel un marin, il était envouté par une sirène à qui il ne devait rien mais qui lui faisait vivre l’enfer. Ses propos avaient été ceux d’un homme encourageant. Il n’allait pas enfoncer un homme à terre. Il sentait qu’elle avait besoin d’elle et comme un con, il agissait dans ce sens. Il la réconfortait par ses mots. Il voulait vomir son comportement mais il n’arrivait pas à le changer, pas avec elle. Il devait se ressaisir mais il se perdait dans ses beaux yeux.

« Non. Non, ça ne va pas. » Il détacha finalement son regard de ses yeux pour l’observer. Il ne s’attendait pas à cette réponse. Oui, elle n’allait pas bien mais il n’était pas le roi du réconfort. Il avait déjà fait un effort presque impensable pour lui sortir la phrase d’avant. Il ne pouvait pas faire mieux mais il était prêt à la ramener chez elle si elle en avait besoin… Oui, il devrait s’occuper de quelques gars un peu moqueur mais ce n’était rien. Il était violence, il était conflit, cela lui ressemblait bien plus que la facette qu’il montrait de lui lorsqu’ils étaient seuls. « Ce qu’il s’est passé. Ce qu’il s’est passé cette nuit là… » Quel imbécile ! Il s’était persuadé qu’elle parlait de ce qui venait de se passer mais ce n’était nullement ce qu’elle avait en tête. Pourquoi ressentait-elle le besoin d’en parler ? Surtout maintenant ! Il ne voulait pas. Il était perdu tout simplement et il savait que la conversation n’allait nullement lui plaire. Il s’était un peu éloigné d’elle parce que la promiscuité de leur corps n’allait rien arrangé. Elle n’allait que rendre le tout encore plus douloureux et il ne pourrait rien faire contre cela. De quoi voulait-elle parler ? Du mal qui lui avait fait ? De combien il avait été un salaud ? Il ne savait pas mais sa tête lui criait de fuir le plus loin possible. Il savait que s’il ne partait pas maintenant, il sera perdu mais son corps refusait de bouger… Pour le pire de tous ses cauchemars …. « Je n’arrive pas à faire comme s’il ne s’était rien passé. » Il ne devait plus l’écouter. Il était d’ailleurs incapable de la regarder parce que tout ce à quoi il était en mesure de penser c’était combien il ne pouvait oublier celle nuit… Il se souvenait de leur corps, de l’attraction de combien il l’avait désiré. Il repensait sans cesse à cette envie de la posséder. Il ne voulait vraiment pas l’entendre parler de ce moment. Il savait que cela allait être plus que dangereux. Clayton ne voulait nullement qu’ils en parlent. Elle devait oublier cette nuit comme il allait s’efforcer de faire. Cela ne serait pas facile mais ça l’était beaucoup plus que tout ce que pourrait amener un rapprochement. « Je… J’y pense…. Beaucoup. » Il voulait qu’elle se taise à jamais. Il était malheureusement incapable de bouger, de parler ou même de penser…. Elle l’avait eu et il ne savait quoi faire. Il ne pouvait pas la laisser l’avoir… Il devait être fort parce que sinon, il se perdrait en route… Il se haïssait de la désirer. Il la détestait pour vouloir en savoir plus. Schuyler n’était pas le genre d’homme à montrer ses émotions, il était un mur de glace et il comptait bien le rester pendant encore un très long moment. « Et je sais que je ne suis pas la fille la plus courageuse, ou la plus forte ou même la plus belle qui soit mais… » Là, il fut bien obligé de la regarder d’un air plus qu’étonné… Il ne comprenait nullement où elle voulait en venir… Il resta ainsi à la fixer pour savoir ce qu’elle pouvait bien avoir en tête. Ce fut son regard qui lui donna la réponse et il se mit à déglutir. Elle sous-entendait qu’il l’avait rejeté pour l’une de ses trois raisons. Ce n’était toutefois pas le cas… Il l’avait fait pour une seule et unique raison : la liste noire. Il ne voulait pas la perdre et il savait que cela serait le cas, s’il agissait de la sorte… Il ne pouvait se le permettre. Sa tête lui disait de lui dire qu’il la trouvait éblouissante, que son corps s’était gravé au fer rouge en lui au point qu’il en devienne malade rien qu’en restant dans la même pièce qu’elle. Il ne pouvait toutefois pas se le permettre « Je ne suis pas totalement stupide, je ne suis pas du genre à m’acharner mais tout à l’heure, avec Franco. »Non, elle ne devait pas penser cela… Il n’avait pas agi de cette manière pour cela. Jamais de la vie, il n’aurait agi de la sorte. Il n’était pas jaloux, il ne tenait pas à elle. Tout cela était une erreur de sa part. Elle devait le comprendre et rien ne pourrait le faire changer d’avis. Il devait lui crier combien elle avait tort ! Il n’était pas ce type d’homme et il ne le serait jamais. Il n’était pas un saint… Il était le connard cynique qui n’aimait personne. Rien ne pourrait changer cela et surtout pas elle. Son regard se fit plus froid comme pour affronter la chaleur qui s’échappait de son corps…. « Et là, le fait que vous vous occupiez de moi. Encore c’est… » Pourquoi levait-elle les yeux vers lui ! Comment pouvait-il résister alors qu’elle agissait de la sorte ! Stop, elle devait s’arrêter avant que tout cela n’aille trop loin… « Tu crois quoi… Je n’ai pas eu le choix…. C’est le boss qui a décidé… » Il avait essayé mais ça n’avait pas marché. Il était incapable de redevenir lui-même. Pas à ce moment, pas en sa compagnie, pas alors que tout était en train de s’effondrer. Tel un château de carte, il perdait chacune de ses défenses au fur et à mesure qu’elle lui parlait…

Un pas de plus et c’était sa mort assurée. Elle était trop bien, bien trop. Les yeux dans les yeux, il n’avait qu’à faire un pas pour l’avoir. C’était bien trop de pression, de mal être et d’envie. Comment pouvait-il résisté à tant de pression ? Il était un homme pas une machine. Il allait exploser parce qu’elle le cherchait, par ses gestes, par ses questions, par tout ce qu’elle était. « Vous le sentez n’est ce pas ? Dites moi que vous le sentez. Dites moi que je ne suis pas folle. » Oh oui, il le sentait, beaucoup, passionnément… A la folie. Il était un braiser qui ne pouvait plus s’éteindre. Sa tête essayait de contrôler ce qu’il désirait plus que ardemment. « Blondie… Tu… Je… Nous… » Nous, il désirait ne plus former qu’un avec elle et devant tant d’envie, il ne pouvait plus se contrôler. L’une de ses mains vint se placer dans son dos tandis que l’autre, pris place dans sa magnifique chevelure. Un mouvement pour l’approcher de lui et il l’embrassa. Ce n’était pas un baiser innocent, c’était toute l’ardeur, toute la passion dont il pouvait faire preuve. C’était tout ce qu’il n’osait dire mais qui le rendait malade. C’était sa réponse et en même temps sa tombe. C’était la vie et la mort. L’envie et le dégout. Le beau et le laid. Tout ce qu’ils étaient à cet instant précis. Sa bouche vint se placer le long de son cou tandis que son esprit essayait peu à peu de reprendre le dessus. Il lui renvoyait des images de cette nuit… Le désir et la raison se battaient dans un combat éprouvant… Sa main descendait le long de son dos, pour mieux l’attirer à lui. Il voulait la prendre, ici, dans ce lieu dégoutant à un moment aussi étrange. C’était horrible, c’était malsain mais c’était eux. Son regard croisa alors le sien, rempli de cette même envie et il comprit combien il était con. Son esprit avait réussi à prendre le dessus mais rien n’était fini. S’énervant contre lui-même, il recula d’un seul coup. Il alla se placer à l’autre bout de la pièce parce qu’elle l’obsédait, parce qu’il désirait la voir nue mais vomissait de le vouloir. « Je ne ressens rien ! Je suis un homme sans cœur l’aurais-tu oublié ! Je ne suis pas fait pour toi ! Parce que tu veux qu’on te fasse l’amour et moi je peux simplement te baiser… Parce que tu es une gamine de dix-neuf ans et que j’en ai trente ! Trouve-toi un mec de ton âge qui pourra t’aimer parce que ça ne sera pas mon cas. » Il marqua une pause, se retourna vers elle et fut rempli de ce même désir. C’était comme si la passion et la raison se partageait le contrôle de son corps. Il accouru vers elle pour plaquer une fois de plus sa bouche sur la sienne et reculer encore… « Tu me rends totalement dingue mais si je cède à cette pulsion, nous ne serons plus capable de fonctionner comme une équipe. Tu veux de l’amour ! Je ne peux pas t’en donner… Je ne pourrais jamais t’en donner. Tu pourras te persuader que ce n’est pas ce que tu désires mais on sait tous les deux que c’est le cas ! Il faut qu’on oublie… Qu’on oublie tout ça parce que ça va nous détruire. » Il marqua une pause tout en s’agenouillant au sol. Il avait besoin de trouver une position qui lui permettrait de ne pas lui sauter dessus. « Tu ne peux pas savoir à quel point j’ai envie de te sauter dessus ! Mais je ne peux pas parce que t’es Blondie ! Parce que tu vis dans un monde où les gens vomissent des paillettes et parce que tu n’en sortiras que plus détruite ! Je ne suis pas ton prince charmant… Je ne le serais jamais… » Relevant son visage vers elle, il osa enfin poser cette question qui lui déchirait les entrailles. « Pourquoi ! Pourquoi est-ce que tu reviens à la charge ! Pourquoi ! Tu crois que te repousser c’est facile ? C’est comme s’enlever un bras. Je veux te céder mais on ne peut pas… Alors pourquoi tu reviens ! » Il était injuste, perdu et il ne savait vraiment plus sur quel pied danser. Pris de rage, il envoya son poing dans le sol. Il fallait faire tomber cette infâme pression qui lui brisait chaque parcelle de son corps… Il la désirait tellement mais son esprit savait ce qui était le mieux pour eux…. Pour lui….

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