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 De la lettre à la réalité [PV A. Dolce Stone]

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MessageSujet: De la lettre à la réalité [PV A. Dolce Stone]   De la lettre à la réalité [PV A. Dolce Stone] EmptyJeu 21 Fév - 13:37

De la lettre à la réalité...
With A. Dolce Stone & Connor F. Reaghan

De la lettre à la réalité [PV A. Dolce Stone] 1jvy94

Je dois vous avouer une chose, partir comme ça de France pour venir aux Etats-Unis m'a complètement déboussolé, comprenez moi, je ne regrette pas d'avoir suivit mes cousins dans cette aventure, mais tout est si soudain, abandonner mes études de médecine, ma maison et surtout abandonner mon père, il avait besoin de moi, je ne sais pas pourquoi il a accepté de me laisser partir comme ça, parfois la nuit, quand je suis tout seul, je me dis que j'aurais du rester m'occuper de lui, et les larmes montent à mes yeux. Mais ce qui est fait et fait, je suis en Amérique maintenant, et un tout autre chemin s'étend devant mes pieds, adieu les études et les contraintes, aujourd'hui je suis un danseur dans la boîte de nuit que nous tenons avec ma famille, les affaires marchent plutôt bien, nous ne nous inquiétons pas trop pour nos finances, on ne roule pas sur l'or bien sur mais ce que nous avons nous permet de vivre assez raisonnablement. Je crois que j'ai été le plus long à me familiariser avec la vie à l'américaine : je suis habitué à vivre à Paris, au rythme des métros, au rythme des allées et venues dans les hall de la Sorbonne et des longues heures de cours de biologie, de médecine. L'arrivée en Amérique a été un choc, déjà nous sommes partis d'un coup comme ça, le premier contrecoup pour moi a été le décalage horaire, six heures d'un coup, je me souviens avoir dormis quinze heures d'affilée après notre emménagement. Ne vous méprenez pas je suis très heureux d'être ici, les Etats-Unis réveillent en moi de très bons souvenirs, c'est toute une partie de mon enfance, mes cousins et moi avons la double nationalité, d'où cette tradition de la famille de donner un prénom américain et un prénom français mon cas c'est Connor François.

Quelques jours après notre installation, j'ai sorti de mes bagages une petite boite en fer que je garde toujours précieusement avec moi. Cette boîte contient des lettres ou des lettres, ne faites pas cette tête, oui ça existe des gens qui s'envoient encore des lettres de nos jours à l'ère des mails. J'ai toujours trouvé un certain charme à avoir une conversation épistolaire avec quelqu'un : c'est plus intime, plus personnel qu'un mail, et l'attente de la réponse a une certaine magie que instantanéité du mail n'a pas. Ces lettres je les ai reçues pendant toute ma période école et collège, avec Dolce, une fille formidable qui habite Saint-Louis. Nous avons eu pendant toutes ces années une très très longue conversation par lettres et entre nous s'est lié, un lien tout à fait spécial, sans se voir et sans se connaître vraiment après tout nous nous disions tout, absolument tout nos secrets, je savait ses secrets, elle savait les miens, notamment ma bisexualité et la maladie de mon père. J'avais rencontré Dolce qu'une seule fois lors d'un voyage aux Etats-Unis avec ma famille, j'entrais juste au collège, c'est une rencontre que je n'oublierai jamais. Je ne sais plus vraiment comment et pourquoi on a arrêté de s'écrire, manque de temps peut-être. Cela étant dit, maintenant que j'étais à Saint-Louis, je ferais tout mon possible pour la retrouver.

Ce soir là donc, j'étais sur la scène de la boîte de nuit que nous tenons avec mon cousin et ma cousine. Je faisais mon numéro, plus machinalement que d'habitude, comme si ça devenait une routine ou peut être par ce que mes pensées étaient tournées vers mon père à ce moment précis. Une vision, cependant m'extirpa des pensées de Paris et de la maison de mon père. Une jeune femme, un peu à l'écart de la foule amassée devant la scène. Un jeune femme étrangement familière à mes yeux. Cela ne pouvait être qu'elle, elle avait grandit mais elle n'avait pas changée, enfin si mais elle était toujours la même à mes yeux, un sourire barra soudain mon visage, alors que je sortais de scène après mon show. Je me dépêcha d'aller me changer puis je revint dans la salle, à la recherche de la fille, quand je la trouva enfin, elle était dos à moi, je m'approcha doucement et posa une main sur son épaule.

- Dolce ? C'est toi ?


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MessageSujet: Re: De la lettre à la réalité [PV A. Dolce Stone]   De la lettre à la réalité [PV A. Dolce Stone] EmptyVen 22 Fév - 20:30


De la lettre à la réalité.
Ft Connor F. Reaghan
Dolce était toujours aussi paumée depuis la mort de ses parents. Pourtant ce n'était pas elle qui était présente dans l'accident de voiture ce jour là. C'était sa petite sœur. Mais, la petite fille n'avait pas été autant touchée que ce sœur. Du moins, elle laissait moins place à ses émotions que son aînée.

Ainsi la blondinette n'ayant pas cours aujourd'hui, elle avait traîné toute la journée en jogging. Ses seules sorties avaient étaient pour promener sa chienne. Le reste de son temps, elle l'avait passé à ressasser le passé comme elle avait l'habitude de le faire lorsqu'elle restait seule a l'appartement.

Quelques heures plus tard, lorsque son cousin rentra au duplex, il lui fit prendre conscience qu'elle ne devait pas rester a ne rien faire toute la journée. Elle devait sortir et s'aérer la tête et ne plus penser a tous ca. Il fallait qu'elle aille de l'avant. Son cousin lui proposa alors de sortir en boite. Mais, la jeune blonde fut réticente, elle ne pouvait pas laisser sa sœur seule. Theo lui répondit alors qu'il s'était arrangé pour faire garder la petite fille par la voisine. De ce fait, Dolce n'avait plus aucunes raisons de refuser. C'est donc sans grande enthousiasme que la blonde accepta et fila se changer.

Une bonne heure plus tard, la jeune femme était prête. Elle était à présent méconnaissable. Dolce avait troquer son vieux jogging et ses baskets pour un mini short en jean taille haute et un joli haut avec de hauts talons noirs(ici). De plus, la jeune femme avait lissé sa longue chevelure blonde et s'était maquillée légèrement. C'était donc une tout autre Dolce qui sortie de la salle de bain. La jeune femme enfila par la suite sa veste et elle suivie son cousin vers sa voiture. Théo roula jusqu’à la boîte de nuit et se gara sur le parking de celle-ci. Tout deux se dirigèrent jusque dans la boîte et s’installèrent à l’une des tables. Cependant, très rapidement, le brun fut accosté par nombreuses filles et laissa sa cousine seule en s’excusant.

C’est donc une Dolce toute pensive qui était à la table. Être ici ne lui changeait pas spécialement les idées maintenant qu’elle était toute seule. Et bien qu’elle se soit faite abordée par de nombreux garçons, la jeune blonde déclina toutes leurs invitations. En effet, la jeune femme préférait rester seule dans son coin.

Quelques minutes plus tard, alors qu’elle était dans ses pensées, Dolce sentie une main sur son épaule. Sous la surprise, la blondinette sursauta et se tourna afin de voir la personne qui lui touchait l’épaule. Et, avant même qu’elle n’eut le temps de réfléchir à qui était cette personne, elle entendit son prénom. Dolce répondit alors doucement, tout en réfléchissant à qu’il était car il semblait la connaitre :

« Euh, oui c’est bien moi. »

Sur ces mots, la jeune femme se remémora de qui il était. C’était Connor, son correspondant français. En effet, durant sa primaire, les professeurs proposèrent à leurs élèves d’avoir des correspondant français. Dolce avait acceptée avec plaisir, c’est donc ainsi que les deux avait entretenu de nombreux échanges durant la primaire et le collège. Et une relation spéciale s’était créer entre eux. Et même s’il ne se voyait pas, ils se faisaient confiance et se racontaient tout. Ainsi, Connor connaissait tous les moindres secrets de Dolce et vice versa, la blonde connaissait les secrets de Connor. Et pourtant, ils ne s’étaient rencontrés qu’une seule fois pour de vraie alors que Connor était en vacances aux Etats-Unis. Ainsi, de nombreuses années étaient passées depuis leur rencontre et s’est donc pour ça que la jeune blonde mit du temps à le reconnaitre.

Cependant, pour le moment, elle n’était pas vraiment sûre que c’était bien lui. En effet, depuis toutes ces années il avait changé un peu, mais on le reconnaissait bien. C’est donc souriante que Dolce voulu vérifier que c’était bien Connor.

« Connor ? »
© Belzébuth

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