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 FUCK, I THINK I LOVE YOU STILL ♣ Sheldon

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FUCK, I THINK I LOVE YOU STILL ♣ Sheldon Empty
MessageSujet: FUCK, I THINK I LOVE YOU STILL ♣ Sheldon   FUCK, I THINK I LOVE YOU STILL ♣ Sheldon EmptyMer 13 Fév - 10:16

Aloysia & Sheldon ♥
Je poussais un léger petit soupir tout en passant une main dans mes cheveux. C'était le troisième jour d'affilé que j'étais réveillée à six heures et demi, au lieu de huit heures et demi les jours où je bosse d'habitude. La raison particulière à cela ? Le bébé. Ce dernier semblait s'être réveillé extrêmement tôt -trop même- et il semblait également adorer me mener la vie dure en me faisant lever plus tôt que prévu. C'était loin d'être la première fois qu'il me faisait un coup comme ça et, à force, je finissais par m'habituer à me lever à des heures plus que matinales. Faut avouer que dormir avec un petit être qui gesticule dans tout les sens dans votre ventre, c'est pas vraiment facile, loin de là. Et pourtant, j'avais un sommeil on ne peut plus profond et, en règles générales, il fallait presque défoncer une porte pour arriver à me réveiller et à me sortir de mon lit.

Profitant de l'heure à laquelle je m'étais levée, je décidais d'aller me préparer un peu plus tôt que d'habitude. De toute façon, comme disait Lucie 'il me faut toujours trois heures pour arriver à me préparer', alors autant y aller le plus tôt possible, n'est-ce-pas? Enfin, quoi qu'il en soit, en environ une heure et demi, j'étais arrivée à dompter mes cheveux pour un résultat satisfaisant, à choisir ma tenue du jour et à l'enfiler après m'être douchée. Je devais avouer que j'en avais malgré tout assez marre d'avoir un ventre dix fois plus gros que la moyenne et que, plus les semaines passaient, plus j'avais hâte d'être accouchée. En plus des problèmes de poids, ce qui était également assez pesant dans une grossesse c'était la trèèèès longue attente avant de pouvoir enfin voir son bébé, après tout. J'avais tellement hâte de voir sa petite bouille que je tentais, durement mais sûrement, de me raisonner en me disant qu'il ne restait plus qu'un mois et demi maximum avant de pouvoir enfin le voir.

Finalement, ce fut vers dix heures que je me retrouvais à la boutique avec Lucie, une fois que celle-ci fut prête à son tour. Elle me jeta un regard à moitié inquiet et je haussais les sourcils avant de pousser un soupir exaspéré. « - Lucie, arrêtes de me regarder comme si je débarquais de Mars ou comme si j'étais incapable de bosser. J'suis enceinte, pas en sucre. » déclarais-je tout en la fusillant à moitié du regard. J'avais toujours détesté que les gens s'inquiètent pour moi, même lorsque c'était clairement justifié. Comme par exemple la fois où je m'étais faite mordre par l'un des serpents venimeux présents à l'appartement, et où Lucie avait totalement paniqué et m'avait emmené aux urgences en ne me quittant pas du regard tout le long du trajet, ce qui avait pour effet de m'agacer au possible, bien entendu.

Quoi qu'il en soit, je devais avouer que le magasin était assez peu rempli aujourd'hui et je mentirai en disant que ça ne me fait pas plaisir. Pour une fois que j'avais du temps pour papoter avec Lucie entre deux clients, je n'allais vraiment pas m'en plaindre, malgré que j'étais contente pour elle du succès de sa boutique qui avait rapidement prit de l'ampleur et attiré de nombreux clients. Bien entendu, comme quasi à chaque fois, le sujet dévia sur ma grossesse et je poussais un petit soupir. Je n'avais nullement envie de devoir rester tout un mois enfermée à la maison sous la surveillance de ma cousine aînée sous prétexte que j'étais à risque concernant l'accouchement prématuré, franchement. Si ça se fait, j'accoucherai en retard, en plus de ça.

Enfin bref, avec un petit soupir agacé je fis dévier la conversation tandis que Lucie roula brièvement des yeux avant de finalement hausser les épaules. « - Allez, au lieu de râler je vais remettre des trucs dans les rayons, va aider le jeune homme là-bas qui a l'air d'être assez perdu. » se contenta-elle de m'ordonner de faire tandis que je hochais la tête avant de me diriger vers le jeune homme qui me tournait le dos et qui, en effet, semblait assez paumé. « - Je peux vous aider ? » lui demandais-je d'une voix hésitante avant de finalement faire un mouvement recul, mon estomac me remontant quasiment dans la gorge tandis que j'eus l'impression que mon coeur allait faire éclater ma cage thoracique lorsqu'il se retourna et que je le reconnus. Pourquoi est-ce toujours à moi qu'il arrive des trucs comme ça ?

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MessageSujet: Re: FUCK, I THINK I LOVE YOU STILL ♣ Sheldon   FUCK, I THINK I LOVE YOU STILL ♣ Sheldon EmptyMer 13 Fév - 12:45



i've never forgetten you, my love. never.
Aloysia and Sheldon, les retrouvailles.


« A drop in the ocean, a change in the weather. I was praying that you and me might end up together. It's like wishing for rain as I stand in the desert, but I'm holding you closer than most. 'Cause you are my heaven. » Guitare à la main, j'étais assis sur le toit de notre maison. Une habitude prise depuis bien longtemps, lorsque j'avais envie de me laisser aller, réfléchir. Mes doigts jouant délicatement des cordes, j'observai le soleil se lever. L'aube arrivait à pas de loup, et j'allais assister à cet étrange spectacle. Cela faisait longtemps que je n'arrivais plus à dormir correctement, mais je faisais avec. Exactement six mois que j'étais pris d'insomnie et de cauchemars. La brise légèrement soufflait dans ma crinière brune et je soupirai. Je crevais tous les jours à petit feu devant son absence, me demandant à toute heure si elle allait bien, si elle était heureuse. Alors que je survivais, feintant un sourire sincère aux gens qui m'accompagnent. Mes parents sont trop égoïstes pour ne serait-ce que remarquer mon désespoir. Il n'y a que mon adorable petit frère qui semble avoir aperçu l'éclat de tristesse dans mon regard. « I wonder how you'll keep warm. It's too late to cry, too broken to move on. Still I can't let you be, most nights I hardly sleep. Don't take what you don't need from me. » Ma voix claire s'éteignit avant que je jette un dernier regard à l'étendue qui s'allumait sous la lumière du soleil, et redescendis dans ma chambre, par la fenêtre ouverte. Et je pus constater qu'un intrus s'était glissé dans mon lit, vu la lourde respiration qui en sortait. Je souris tendrement, avant de me recoucher contre la forme recroquevillée qui me servait de frère. Il ne devait pas dormir profondément puisqu'il bougea et se retourna face à moi. « Shel, tu faisais quoi dehors ? 'fait froid... » murmura-t-il avec une voix ensommeillée. Je passai ma main dans les cheveux, les ébouriffant encore davantage. « Je réfléchissais. Dors canaille, il est trop tôt pour se lever. Je te ferai des pancakes demain. » Je ne pus qu'entendre un petit soupir d'aise avant qu'il ne vienne se cacher dans mon giron, s'endormant de nouveau. Je déposai un baiser sur son front découvert avant de remonter la couverture sur nous deux. Et la respiration tranquille de mon cadet me berça, avant que je tombe dans les bras de Morphée.

« SHELDON ! Debout, il est midi ! » C'est avec ce magnifique réveil maternel que je m'éveillai, plus reposé que jamais. Mon frère avait toujours été comme un calmant qui me permettait d'aller mieux. Une des seules personnes à me tenir debout alors qu'elle n'était plus à mes côtés. Le petit diablotin devait être réveillé puisque je pouvais m'étirer à mon aise dans mon lit. Vérifiant qu'elle n'était pas occupée, je m'enfermai dans la salle de bain. Ôtant mon tee-shirt et le bas de jogging qui me servaient de pyjama, j'entrai dans la douche. L'eau chaude était comme un réconfort éphémère avant de retrouver la fraîcheur de la vie sans sa présence. M'enroulant dans une serviette-éponge en sortant, je me regardai dans la glace. Il était certain que j'avais un peu maigri, mais on ne voyait plus les valis..cernes sous mes yeux. Mes cheveux étaient toujours aussi en bataille que d'habitude, alors je passai la main dedans histoire de leur donner une forme convenable. J'ai un petit problème psychologique avec mes cheveux, ils faut qu'ils soient comme je le décide. Je peux passer des heures dessus. C'est comme ça. M'enfin bref, passons là-dessus, vous voulez bien ? Je retournai mollement dans ma chambre. Ouvrant mon armoire pour chercher quoi mettre, sans grand enthousiasme. Il me semblait que j'étais sensé faire quelque chose mais j'avais complètement oublié quoi. Ca ne devait pas être si important à mon avis, alors.

Lorsque j'arrivai dans la cuisine, tout le monde était rassemblé autour de la table. Ma mère me jetait un regard qui m'invitait à poser mes fesses sur la chaise libre le plus rapidement possible, afin qu'ils puissent commencer à manger. Pauvre d'eux, ils sont morts de faim. Je m'asseyai tranquillement, avant de me servir quand mon tour fut venu. Je n'avais pas envie de manger quoi que ce soit. Puis les discussions allèrent bon train pendant le repas. Mais leurs yeux convergeaient toujours vers moi. « Il se passe quoi ? J'ai un truc sur le visage ? » demandai-je platement, cherchant à comprendre le problème. Ma mère posa la fourchette qu'elle tenait en main sur sa serviette blanche avant de lever ses yeux vers moi, un immense sourire machiavélique sur le visage. Merde. « Je suppose que tu te souviens c'est l'anniversaire de Kay, aujourd'hui ? Et tu as certainement un cadeau pour lui, évidemment. » Ironie du sort, quand tu nous tiens. Je levai un sourcil interrogateur : « Et ? Je suis sensé savoir quelque chose de plus ? » Ses lèvres se retroussèrent encore plus, dévoilant ses dents parfaitement blanches. J'étais vraiment dans la merde, parce qu'elle sourit rarement comme ça, seulement quand elle sait que je vais paniquer à mort. « Oh, ils m'ont appelé pour dire qu'ils arrivent en fin d'après-midi... » Bordel. Je me levai de table avant de courir dans la porte d'entrée, prenant mon porte-monnaie et ma veste en cuir, direction le magasin. Je savais exactement où aller, même si je n'étais pas réellement sûr qu'il apprécie. Kay était mon cousin le plus proche, celui avec lequel je m'entends le mieux. Et il est plutôt particulier, genre gothique quoi. On m'avait parlé d'une boutique qui vendait en majorité des habits et des accessoires de ce genre, alors je m'y rendai sur le champ. J'ai intérêt à me bouger le fion si je veux pas arriver en retard.

Je remarquai vivement la devanture sombre mais plutôt attirante. Elle donnait envie de rentrer dedans c'est l'essentiel. J'ouvris la porte, mettant un pied dans un monde qui n'était pas franchement le mien. Je ne savais même pas de quoi il avait besoin. M'approchant de la caisse, je remarquai une brunette qui faisait quelques comptes et regardai alternativement une liste qui devait être celle des fournitures. Mais elle disait quelque chose, alors je fis quelques pas dans sa direction. Et lorsqu'elle releva les yeux, elle eut l'air un peu étonnée. Moi de même, il faut dire. Lucie Black, la cousine de la femme que j'aime toujours. « Sheldon, qu'est-ce que tu fous ici ? C'est pas vraiment un magasin pour toi, non ? » me dit-elle, toujours sur le coup de la surprise. Je levai les mains en l'air, signe de réddition. « Je suis là pour un cadeau, tu pourrais pas m'aider ? » Elle me désigna le gros bordel qui régnait derrière le comptoir. Puis elle sourit, et je sentais le mauvais coup venir. « Je vais chercher ma collègue, je suis blindée de travail. Tu m'excuse deux minutes ? Je reviens. » J'en profitai pour regarder ce qui se trouvait autour, complètement pommé. Je n'ai pas de style particulier, j'achète ce qui me plaît, c'est tout. Tout ce noir, ces chaînes, ces couleurs sombres, c'est pas trop moi. Mais ça allait carrément plaire à Kay. Les mains dans les poches, j'étais concentré sur un bracelet plutôt sympathique, stylisé. « Je peux vous aider ? » entendis-je avec hésitation, venant d'une voix que je semblais ne jamais avoir oublié. Je me retournai d'un seul coup, une boule aussi grosse qu'une boule de bowling dans la gorge. Mes yeux s'écarquillèrent davantage lorsque je ne pus que constater que ma belle était enceinte jusqu'aux yeux. Merde. « Aloysia.. » murmurai-je faiblement. J'étais carrément sous le choc, effectivement.
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Dernière édition par Sheldon H. Smith le Mer 13 Fév - 17:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: FUCK, I THINK I LOVE YOU STILL ♣ Sheldon   FUCK, I THINK I LOVE YOU STILL ♣ Sheldon EmptyMer 13 Fév - 17:15

Aloysia & Sheldon ♥
Je mentirai en disant que j'avais la vie dont j'avais toujours rêvé, actuellement. Moi, je voulais vivre une adolescence normale, comme toutes les jeunes de mon âge. Sortir en boîte, m'habiller comme une catin pendant au moins deux ans, me bourrer la gueule tout les soirs, rentrer à des heures pas possibles, me prendre la tête avec mes parents tout les jours pour des raisons futiles, me voir menacée de perdre mon abonnement internet si je continuais à négliger mes études, ... En gros, j'aurai voulu les emmerdes de tout le monde plutôt que celles que je me traîne en ce moment. Au lieu de tout cela, je me retrouvais à bosser dans une boutique gothique -certes, en compagnie de ma cousine la plus proche, m'enfin- à seulement dix-sept ans, après avoir officiellement arrêté les études un an plus tôt suite à mon installation chez ma cousine afin d'esquiver la violence que mon père employait dés qu'il venait vers moi. Sans compter le fait que je m'étais faite engrosser à seize ans et demi et que maintenant, à dix sept ans, j'allais bientôt accoucher, bien entendu.

Je pense que jamais je ne comprendrai vraiment pourquoi mon père me haïssait à ce point. J'ai pourtant, à l'époque, toujours tout fait pour qu'il m'accepte et qu'il soit tendre et gentil avec moi, comme tout père digne de ce nom. Je n'avais jamais supporté de m'habiller comme les autres filles, que je considérais comme beaucoup trop Bimbo à mes yeux. Et pourtant, je faisais l'effort juste pour lui, pour tenter de remonter dans son estime. Cela n'avait pas fonctionné et malgré que j'étais l'ensemble de la parfaite pouffiasse : Blonde platine aux yeux bleus, toujours habillée à la pointe de la mode. Il continuait de me haïr malgré tout. J'avais changé pour tenter de faire évoluer son opinion pour moi, ne répliquant rien lorsqu'il m'accusait de choses que je n'avais foutrement pas faites, me contentant d'accepter les coups tête basse. Je m'étais teinte les cheveux en bruns et m'était habillée un peu plus classiquement, mais ça avait l'air d'avoir empiré les choses.

Un vague petit sourire amer vint prendre place sur mes lèvres tandis que je me remémorais la nuit où, seulement âgée de quatorze ans -si mes souvenirs sont exacts-, je m'étais retrouvée en pyjama extrêmement court en pleine rue, ruée de coups. C'était Sheldon qui m'avait sortie de là, malgré le fait que nous ne pouvions pas nous encaisser à l'époque. Je suis certaine, encore à l'heure actuelle, que s'il ne m'avait pas prise sous son aile à l'époque, je ne serai plus de ce monde à l'heure actuelle. Mon père ne se serait pas arrêté si je n'avais pas prit la fuite, il m'aurait tuée de ses propres mains s'il l'avait pu. D'ailleurs, en y repensant, je me dis que ma mère a dû vachement en prendre plein la gueule pour avoir réussi à me maintenir en vie.

Pour revenir à la situation présente, ma cousine était visiblement totalement assaillie par le travail et ce fut la raison pour laquelle elle me demanda d'aller proposer de l'aide à un jeune homme qui semblait paumé en plein dans un rayon. Rien qu'à le voir de dos, je pouvais certifier qu'il n'avait pas l'habitude de venir traîner dans des endroits semblables à la façon dont il se comportait. J'avais le don pour arriver à déceler les habitudes des gens rien qu'à voir la façon dont ils se comportaient, et d'autres choses du genre. Lorsqu'il se retourna vers moi après que je lui eus posée une question, je sentis tout à coup un malaise me submerger et ma première réaction fut de reculer. Je ne le craignais nullement, que du contraire, mais ça avait été machinal. Je sentis un frisson me parcourir l'échine lorsqu'il prononça mon nom et je poussais un soupir, ne sachant vraiment pas quoi dire. Et pourtant, il fallait à tout prix que je rompe le malaise entre nous deux car ça ne le faisait vraiment pas et je détestais la sensation d'être mal à l'aise plus que tout au monde. « - Je.. qu'est-ce que tu viens faire ici? » questionnais-je avant d'inspirer profondément, sentant une profonde angoisse me parcourir d'un coup. J'avais toujours détesté ne pas avoir le contrôle de la situation bien en main et je crois que j'aurai du mal à ce que ça change un jour, en faite. « - Si jamais la question te venait à l'esprit, oui, il est de toi.. » déclarais-je en posant une main sur mon ventre, me mordillant la lèvre inférieure. Franchement, j'ignore totalement comment il va réagir suite à l'annonce et je m'attends à tout.
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MessageSujet: Re: FUCK, I THINK I LOVE YOU STILL ♣ Sheldon   FUCK, I THINK I LOVE YOU STILL ♣ Sheldon EmptyMer 13 Fév - 21:27



i've never forgetten you, my love. never.
Aloysia and Sheldon, les retrouvailles.


La musique a toujours fait partie intégrante de ma vie, depuis l'âge de cinq ans. Entendre ma mère chanter sous la douche, ou fredonner pendant que je la regardais cuisiner de bons petits plats. Écouter mon père siffloter pendant qu'il travaillait dans le jardin, et mon petit frère babiller dans son landau. Le bruit des feuilles qui bruissent sous l'effet de la brise, le chant des oiseaux sur leurs branches, le morceau de piano du voisin qui semble jouer sans se rendre compte des autres. J'ai toujours envié cette facilité à se lâcher dans la musique, oubliant complètement le monde extérieur. J'étais simplement trop terre à terre, trop intellectuel pour réussir pleinement cet exploit. Vous n'allez pas trouver ça étonnant mais les seuls instant où je peux complètement me laisser aller à être moi-même étaient ceux que je passais en compagnie de ma belle. Nous nous étions acceptés l'un l'autre avec tout ce qui se faisait de nous ce que nous sommes. Nos qualités comme nos défauts. Et c'était tellement reposant de ne pas avoir à jouer un rôle spécifique pour plaire à l'autre. C'est évident qu'il y a eu des engueulades mais elles terminaient toujours bien, dans la paix et la tendresse. Je suis immensément rancunier comme mec, mais avec elle j'ai du mal, parce que je sais qu'elle est pire que moi. Voyez donc où ça nous a emmené. Et je regrette tellement cet épisode parce que si l'autre gourdasse n'était pas venue s'interposer pour emmerder ma chérie, tout aurait été parfait. Mais la vie est une chienne et il a fallu qu'elle nous sépare.

En attendant, j'étais sacrément dans la merde pour trouver le cadeau de Kay. La musique était ce qui nous réunissait le plus, parce qu'elle nous était aussi particulière à l'un qu'à l'autre. Mais nous étions littérallement différent d'un point de vue physique. Il était grand et filiforme, avec une chevelure noire en bataille et des tatouages de partout. Je restais plutôt simple dans mon genre, avec ma peau basanée et mes cheveux parfaitement coiffés-décoiffés. Mais il avait beau avoir l'air plutôt effrayant et pas spécialement accueillant, il était vraiment sympa comme gars. Intelligent et moqueur, mais à fond dans ce qui le passionne et ouvert d'esprit. Il n'allait jamais me pardonner si je ne lui offrais rien, parce qu'il avait toujours pensé à mon anniversaire, alors il fallait que je lui trouve quelque chose. Il avait déjà tellement de chose que j'avais un peu l'angoisse de me répéter et de lui offrir un cadeau qu'il avait déjà. Mais la boutique dont on m'avait parlé, dans le Schlafly Center, était plutôt récente, alors je pensais pas qu'il puisse avoir quelque chose qui vienne de là-bas. En tout cas, ça ne me coûtait rien d'y aller, pour jeter un oeil. Si rien ne me plaisait, je pouvais aller voir ailleurs. J'avais peu de temps, alors j'allais devoir rusher pour tout faire. Let's go everybody !

En sortant de chez moi, je tournai sur la gauche pour rejoindre mon petit bijou. J'avais eu le bonheur de recevoir une moto pour mes dix-huit ans. Et je l'avais remercié mille fois pour son cadeau, promettant mille et une choses. J'avais gagné une certaine indépendance, pouvant me mouvoir sans problème. La totale liberté, en somme. Et j'allais utiliser mon bolide pour rejoindre le centre commercial, ce qui me permettait d'aller plus vite et de doubler la plupart des conducteurs qui roulent à 30km/h. Enfilant mon casque et mes mitaines en cuir, je montai sur la moto noire et chrome avant de faire vrombir le moteur. Après avoir démarré l'engin, je m'en allai rapidement, dans la direction du centre profond. Qu'est-ce que je pouvais adorer conduire avec le vent qui souffle contre les vêtements et la sensation de puissance, et de vitesse. Mais je faisais évidemment attention à ne pas aller trop vite, je n'avais aucune envie de me tuer sur la route. Merci, mais non merci.

J'étais arrivé dans ce magasin, avec la ferme intention d'y acheter un présent pour mon cousin préféré mais j'avais vite déchanté. Je venais de comprendre que la gérante et propriétaire du magasin n'était autre que la cousine de mon ex-petite amie. J'étais complètement pommé, entouré de noir et de chaînes métalliques. J'avais porté mon regard sur un bracelet ouvragé et plutôt masculin quand une voix au timbre unique me fit me retourner comme un seul homme. Je me retrouvais devant la fille que j'avais aimé comme un fou, et que j'aime toujours comme un désespéré. Aloysia. Avec ses boucles brunes et son regard océan. Sa petite moue habituelle. La seule chose qui me rendait complètement muet de stupeur était son ventre arrondi par une grossesse qu'elle allait bientôt mettre à terme, si j'avais bien suivi les cours de bio. Elle recula de quelques pas, complètement étonnée de me voir ici. Ca faisait six putain de mois que je ne pouvais pas contempler son joli visage. « Je.. qu'est-ce que tu viens faire ici? » me demanda-t-elle, sur la réserve. Je comprenais aisément, puisqu'elle devait encore sans doute croire à l'histoire qui nous avait séparés. J'avais tellement envie de lui dire que je ne l'avais jamais trahie sur quoi que ce soit, que j'avais toujours été honnête, mais ma fierté m'en empêchait. « Je cherche un cadeau d'anniversaire pour mon cousin, et on m'a indiqué cette boutique. Tu..je..? » Elle me regarda une demi-seconde avant de répondre. « Si jamais la question te venait à l'esprit, oui, il est de toi.. » Je hochai la tête, ma réfléxion complètement anéantie. Intérieurement, j'étais certain d'être le père puisque j'avais été le seul dans sa vie il y a un peu plus de six mois. Mais l'apprendre à voix haute, c'était tout autre chose. Je pris une grande inspiration. « Comme je te l'ai dis, si tu as besoin de quelque chose, tu sais où me trouver. Ma porte t'es toujours ouverte, quoi que tu puisses penser de moi. C'est un peu faible de dire que je suis étonné, mais j'assume mes actes. » Je passai une main gênée dans ma chevelure brune, grimaçant quand le cuir frotta douloureusement contre eux. Les enlevant rapidement, je les fourrai dans la poche de ma veste en cuir. « Je suis désolé. »
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Dernière édition par Sheldon H. Smith le Sam 16 Fév - 8:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: FUCK, I THINK I LOVE YOU STILL ♣ Sheldon   FUCK, I THINK I LOVE YOU STILL ♣ Sheldon EmptyJeu 14 Fév - 12:10

Aloysia & Sheldon ♥
A y repenser, je devais quand même avouer que je devais une chose de bien à mon père. La seule chose qu'il aie bien faite depuis son arrivée dans ce monde, en tout cas : mon rapprochement avec Sheldon. S'il ne m'avait pas violentée cette nuit-là, où Sheldon m'avait récupérée dans la rue dans un état pitoyable, jamais lui et moi ne nous serions rapprochés. Certes, la situation actuelle était loin d'être celle dont j'avais rêvé ou imaginée et, au fond de moi, j'étais persuadée qu'il ne m'avait pas vraiment trompée. Enfin, je ne sais pas vraiment comment l'expliquer mais quelque chose au fond de moi est certain qu'il n'a rien fait. Et pourtant, en même temps, quelque chose m'empêche de le croire totalement et d'aller vers lui, même si je sais qu'il ne me repousserait pas si j'allais le retrouver. Sans aucun doute possible sur la question, il me manquait plus que tout au monde et j'aurai tout donné pour retrouver notre relation, malgré que celle-ci aie été au départ assez difficile et que ça n'a pas été le plus facile du monde pour moi de mettre un minimum mon caractère de côté pour arriver à être sympathique avec quelqu'un, tout comme ça n'a pas du être facile pour lui d'arriver à me supporter tout les jours comme il le faisait.

Je poussais un léger soupir en repensant à tout ça, détestant être nostalgique à ce point. Je n'avais que dix-sept ans, ma vie était loin d'être fichue et d'être prête à se terminer. Enfin, techniquement du moins. Quoi qu'il en soit, je devais bien avouer que j'étais plutôt réticente à l'idée de l'accouchement, qu'il soit naturel ou par césarienne. Côté accouchement naturel, ce qui m'effrayait le plus c'était principalement les complications comme les hémorragies par exemple, tandis que côté césarienne, c'était plutôt les cicatrices et la douleur que ça pouvait causer qui me faisaient peur. Mais bon, heureusement, étant donné que j'avais encore un mois et demi pour réfléchir à tout ça, je n'avais pas encore trop besoin de m'inquiéter de tout ça pour le moment, même si je devais bien avouer que je ne pouvais pas m'en empêcher. Bon sang, en y réfléchissant bien, qu'est-ce que j'aurai pu donner pour que Sheldon soit à mes côtés …

Balayant d'un revers de la main les larmes qui commençaient à poindre dans mes yeux, je poussais un léger soupir et allait rejoindre Lucie dans la boutique, quoi que la motivation n'y était pas. En général, le boulot m'aidait à penser à autre chose qu'au fiasco dont été composée ma vie, mais je sentais qu'aujourd'hui, ça allait empirer les choses un peu plus. Enfin soit, je me contentais de hausser les épaules et d'obéir lorsque ma cousine, visiblement débordée par les nouveaux arrivages, me demanda si je pouvais me charger d'un jeune homme qui semblait errer d'un air totalement perdu dans les rayons. Aussi, je sentis une boule se former dans ma gorge en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire lorsqu'il se retourna vers moi et que je le reconnus, en une fraction de secondes. Je le dévisageais du regard un instant avant de finalement prendre la parole avec un manque de tact évident, ne sachant pas vraiment quoi dire vu les circonstances. Je me contentais de hocher la tête lorsqu'il me répondit, me rappelant parfaitement qu'il m'avait déjà parlé d'un de ses cousins qui avait des tendances gothiques. Je ne l'avais jamais vraiment rencontré de visu mais j'imaginais bien le genre assez facilement, en fin de compte.

Sans que je sache vraiment pourquoi je faisais ça, je déviais la conversation sur l'enfant. Je l'avais sans doute fait en voyant le regard qu'il avait porté sur mon ventre et la mine plus qu'étonnée qu'il tirait, ce que je comprenais parfaitement. Moi-même, je devais avouer que j'avais tiré une drôle de tête en apprenant ma condition, surtout que je ne l'avais apprise qu'assez récemment, après avoir fait un test que Lucie m'avait acheté en pharmacie après avoir vu que je prenais du poids vraiment anormalement. J'avais fait une sorte de dénit de grossesse, ayant commencé à prendre du poids et à ressentir les symptômes habituels d'une grossesse seulement à partir de mon sixième mois. Résultat, j'avais échappé à toutes les échographies sauf la toute dernière, que j'allais passer après-demain, techniquement. Je l'écoutais parler et poussais un léger soupir, sentant les larmes me monter aux yeux. Cela faisait trois-quatre fois que ça m'arrivait, de commencer à pleurer sans savoir vraiment pourquoi, tout comme les sautes d'humeurs assez violentes que je subissais -et que je faisais subir aux autres, particulièrement- très fréquemment. «  - Désolé pourquoi ? Pour avoir embrassée l'autre grognasse qui me sert de pire ennemie ou pour m'avoir engrossée ? Car si c'est la deuxième solution, j'suis aussi fautive que toi.. Et quoi qu'il en soit, j'ai pas besoin de ta pitié. » déclarais-je avant de finalement soupirer, essuyant mes larmes rapidement. Hormis depuis ma grossesse, je n'avais franchement pas l'habitude de pleurer. En dehors de ma condition actuelle, je pense d'ailleurs que la dernière fois que j'ai chialé c'est justement le soir où il m'avait ramassée dans la rue après que mon père m'aie, une fois de plus, battue. Je relevais finalement la tête, les yeux encore luisants tandis que je remerciais intérieurement le ciel d'avoir mit du maquillage waterproof ce matin. «  - Je.. Je sais pas ce qui m'arrive, j'suis désolée.. » soupirais-je en le regardant. Le pauvre, il venait littéralement de se faire agresser alors qu'il s'excusait. Quoi qu'il en soit, bravo Aloysia, tu sais désormais parfaitement te faire passer pour une schyzophrène bipolaire et chialeuse en plus de ça.
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MessageSujet: Re: FUCK, I THINK I LOVE YOU STILL ♣ Sheldon   FUCK, I THINK I LOVE YOU STILL ♣ Sheldon EmptySam 16 Fév - 11:53



i've never forgetten you, my love. never.
Aloysia and Sheldon, les retrouvailles.


La vision de son beau visage déformé par la peine me rappella immédiatemment à cette nuit-là. La première, celle qui m'a fait comprendre que la brune n'était pas véritablement la gamine pourrie-gâtée que j'avais accusé quelques années plus tôt. Vous n'avez pas vu son regard vitreux et rougi par la drogue, celui qui vous dit que quelque chose de grave est arrivé, qui vous dit que vous ne pouvez pas la laisser là. J'étais rentré beaucoup trop tard de chez Olivia et j'étais tombé sur cette épave, vêtue d'un court pyjama et couverte de coups. Complètement à l'ouest, et sans aucune protection. J'ai eu une des plus grandes réflexions de ma vie, à son sujet : elle était la fille que j'avais le plus détesté depuis notre rencontre et je ne voyais pas pourquoi c'était à moi de l'aider. Mais en même temps, elle semblait au bout du rouleau, seule et impuissante face à tous les ennuis qui pourraient se profiler pour elle. Et après ces tergiversations profondes, j'avais décidé de l'aider, ou au moins de la garder chez moi pour la nuit. Heureusement que mes parents étaient partis en week-end avec mon petit frère, ça m'avait vraiment facilité la tâche. Fallait dire qu'elle s'était crochetée à mon tee-shirt et qu'elle ne l'avait plus lâché avant que je ne la dépose sur mon lit. Elle m'avait regardé avec ses grandes mirettes bleues mais j'avais du la laisser pour prendre ma douche. En revenant, elle s'était endormie comme une princesse. Et c'est le lendemain, en écoutant son histoire qui semblait si différent de ce que j'avais pu penser d'elle jusqu'à maintenant, que j'ai réellement pensé à la prendre sous mon aile. Elle avait besoin de quelqu'un pour prendre soin d'elle, et je me proposais pour le poste.

Au fil des jours, des mois, nous avons entrenu une complicité qui a dépassé celle que l'on réserve à un simple ami. Une attirance inéluctable entre nous, une tension presque palpable. Puis le point de tension fut rompu, et nous avons fini ensemble. Et c'est la meilleure chose qui me soit arrivé de toute ma vie. Certes, il est parfois difficile de vivre aux côtés d'Aloysia Black première du nom, mais ça a toujours été surpassé par les moments de bonheur que nous vivions à deux. Vous savez ce que c'est de se réveiller aux côtés de la personne que vous aimez ? Regarder son visage détendu par le sommeil, fraîchement marqué par l'oreiller, et le souffle chaud qui fait se soulever une de ses mèches de cheveux. Puis le rare sourire qu'elle te fait, quand elle se réveille de bonne humeur. Faut préciser que ma belle, elle est casse-burnes dès le matin, mais passons, on s'y habitue. Le seul truc que je ne regrette mais alors vraiment pas, c'est sa passion pour les serpents. Ces choses visqueuses et froides, venimeuses en plus. Fallait qu'elle prenne ceux qui sont capables de tuer en quelques heures, évidemment. Sinon, sa présence me manquait horriblement, ses petites piques, son regard exaspéré quand je propose quelque chose d'insensé. Ses petits bras qui entourent ma taille quand je la câlinais, et ses cheveux qui s'étalaient contre mon épaule quand elle s'appuyait dessus. Son odeur fraîche et apaisante, tout un tas d'autres petites choses insignifiantes mais qui avaient fait partie de ma vie pendant quelques années.

Et maintenant, je me sentais vraiment con, devant elle. Surtout que c'était moi l'avait mis enceinte, alors qu'elle n'a que dix-sept ans, maintenant. J'me sens même mal, en fait. J'aurai dû être là quand elle en avait besoin, parce que la grossesse n'est pas un moment dans la vie qui est tout rose et joyeux, c'est compliqué et parfois démoralisant. Tenez, les sautes d'humeur, les doutes, les incertitudes concernant cet évènement futur. Et j'avais raté tout ça, à cause d'un mauvais tour fait contre mon ex-chérie. Elle était là, à me regarder avec ses grands yeux remplis de larmes mal contenues. Je lui répétai presque exactement ce que j'avais pu lui dire quand elle m'a quitté : qu'elle était la bienvenue chez moi, quoi qu'il arrive et que j'assumais pleinement les conséquences de mes actes. Je m'excusai aussi, parce qu'il était vraiment inconvenant et difficile d'être parent à cet âge-là. « Désolé pourquoi ? Pour avoir embrassé l'autre grognasse qui me sert de pire ennemie ou pour m'avoir engrossé ? Car si c'est la deuxième solution, j'suis aussi fautive que toi.. Et quoi qu'il en soit, j'ai pas besoin de ta pitié. » Je me pinçai l'arête du nez, visiblement exaspéré par cette réponse. Elle manquait de conviction pour la première partie, mais elle était visiblement butée à propos de cette histoire : « Est-ce que je t'ai déjà fais du mal en pleine conscience de mes actes ? Jamais. J'ai toujours voulu le meilleur pour toi, alors tu me déçois en croyant plutôt celle qui te déteste que celui qui t'aime à en crever. » Mettant mes mains dans mes poches de jean, je poursuivis. « De plus, tu sais qu'il n'y a jamais eu de pitié entre nous, seulement de la sincérité. Je te dis simplement ce que je pense, et que j'assume pleinement mes actes. Je ne regrette pas ce soir là, d'aucune manière. Et je suis prêt à t'aider, c'est tout. » Je me demandai vraiment comment je pouvais arriver à parler avec un tel calme, alors que bouillonnai intérieurement. Elle ne comprenait pas, elle ne voulait même pas comprendre. « À toi de réfléchir, de te remettre en question, au passage. » Elle avait essuyé ses larmes, fièrement. On pouvait simplement voir les restes se compacter au coin de ses yeux. « Je.. Je sais pas ce qui m'arrive, j'suis désolée.. » soupira-t-elle tout en levant son regard sur moi. Je souriai, pleinement conscient d'être plus proche de la vérité que jamais. « C'est normal, tu sais. Les sautes d'humeur des femmes enceintes avec les envie de fraises à la chantilly... » terminai-je, sur un ton amusé.
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Dernière édition par Sheldon H. Smith le Mer 20 Fév - 17:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: FUCK, I THINK I LOVE YOU STILL ♣ Sheldon   FUCK, I THINK I LOVE YOU STILL ♣ Sheldon EmptySam 16 Fév - 17:01

Aloysia & Sheldon ♥
Je devais avouer que j'étais bien loin d'être la petite-amie idéale. Déjà l'amie idéale, j'avais du mal. J'étais habituée, depuis gamine, à ne jamais partager mes affaires et à toujours jouer à l'égoïste profonde. J'étais très rarement quelqu'un de câlin, préférant grandement mon indépendance plutôt que d'être collée à quelqu'un comme la plupart des filles faisaient. Les nanas de mon âge, en général, lorsqu'elles avaient un mec, elles étaient toujours collée à lui comme un koala à son arbre et le lâchaient à peine pour aller pisser -et encore, j'suis même pas sûre que certaines le fassent-. Pour ma part, je suis d'une possessivité hors-paire, je pète un fusible et une crise de jalousie lorsqu'une nana l'approche d'un peu trop près à mon goût, j'ai également tendance à souvent avoir des gestes amoureux avec lui, mais j'étais pas toujours accrochée à son bras au point d'en déjeter le reste de mon entourage non plus, quoi.

Je devais bien avouer que j'étais plus que chanceuse d'avoir eu Sheldon dans ma vie. Cet homme était tout bonnement adorable, et il était doté d'une patience infinie avec moi. Quelque fois, je m'étais malgré tout énervée contre lui et ça avait tourné en dispute générale, mais ça s'arrangeait toujours en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Un câlin, des excuses, une petite moue désolée et j'étais déjà pardonnée. C'était toutes ces raisons qui me faisaient extrêmement douter sur ce que j'avais vu il y a six mois de cela. Il avait toujours été honnête, droit et on ne peut plus aux petits soins avec moi, pourquoi aurait-il déconné pour une nana qu'il ne connaissait même pas et surtout que je haïssais ? Franchement, on peut dire que je suis plus paumée que jamais dans ma tête et que la chose à laquelle je m'attendais le moins en me levant ce matin, c'était bel et bien de me retrouver face à lui comme en ce moment même.

Je devais avouer que je me sentais assez débile, maintenant. Moi qui avait pour habitude de me fendre la gueule et d'ironiser sur les adolescentes qui se retrouvaient enceintes alors qu'elles dépendaient encore de leurs parents en tout point de vue, je me retrouvais dans la même situation. Exactement la même, à l'exception que c'était ma cousine qui m'assumait et que je gagnais déjà un salaire et que je n'avais pas le souci des études, mais bon. Et pourtant, quoi que touchée par ses excuses, je ne pus m'empêcher de m'enflammer lorsqu'il s'excusa, tandis que je m'étais mise à pleurer. Oh, foutues hormones de merde. Je ne pus retenir le léger écartement que je fis en voyant qu'il semblait assez énervé de ma réaction, ce que je comprenais malgré tout. Je réfléchis un instant à ses paroles avant de finalement secouer négativement la tête, poussant un soupir. J'étais forcée de reconnaître qu'il n'avait pas tort, dans tout ce qu'il disait en plus de cela. Il ne m'avait jamais blessée volontairement, et je devais bien avouer que je sentais une pointe de culpabilité poindre en l'écoutant. « - Non, ça va, j'te crois.. » murmurais-je en soupirant légèrement, essuyant les larmes qui coulaient de mes yeux tandis que je finis par hocher lentement la tête. Je n'avais pas vraiment d'autre choix que de reconnaître qu'il avait raison, pour le coup, et je n'avais franchement plus le courage de me battre à croire le contraire, de toute façon. Néanmoins, je ne pus m'empêcher de ravoir un léger sourire aux lèvres suite à ses paroles. « - Euuh.. non, ça j'te rassure, j'aime toujours pas les fraises. » déclarais-je après avoir fait mine de réfléchir à la situation. Finalement, je réfléchis un instant avant de lui demander la question qui me trottait en tête depuis une demi dizaine de minutes. « - J'ai une écho demain.. Si tu veux venir? J'ai apprit que j'étais enceinte il y a un mois et demi, comme j'ai fait une sorte de déni un peu chelou donc ce sera ma première donc bon.. » lui proposais-je, me mordillant la lèvre inférieure en attendant sa réponse.
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MessageSujet: Re: FUCK, I THINK I LOVE YOU STILL ♣ Sheldon   FUCK, I THINK I LOVE YOU STILL ♣ Sheldon EmptyMer 20 Fév - 19:14



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Aloysia and Sheldon, les retrouvailles.


On m'avait toujours demandé comment j'avais réussi à sortir aussi longtemps avec Aloysia. Elle était connue pour démarrer au quart de tour sur les choses les plus insignifiantes. Une fille de sang chaud, qui n'avait pas sa langue dans sa poche. J'en avais déjà pris plein la tête, évidemment. Je suis de nature trop calme, selon l'avis de tout le monde. Presque indifférent au monde qui m'entoure, mais ce n'est pas vraiment ça. Je ne vois juste pas l'intérêt à s'exciter pour quelque chose qui n'en vaut pas la peine, c'est simplement se fatiguer pour du vent. Mais j'avais toujours apprécié d'observer les gens, les comportements, les manières de s'exprimer. Parce que ça en disait énormément sur la personnalité de chacun : ouverture d'esprit, timiditié, provocation, naturel, manipulation. Personnellement, je n'avais jamais cherché à jouer un rôle. J'avais toujours été honnête avec toutes les personnes que je côtoyais. Je ne vois pas non plus l'idée qui est derrière le mensonge parce qu'il blesse plus qu'il n'aide en réalité. La vérité fait mal en premier lieu mais c'est toujours mieux de savoir le fond de la pensée de l'autre qu'une illusion qu'on croit connaître. Parce que celle a qui on a menti finit toujours par découvrir la supercherie et s'en sert toujours comme raison de vengeance. Mais je commence à partir trop loin, là. La base était que ma belle n'avait jamais été facile à vivre. Mais j'avais appris, au fil des mois, à comprendre son fonctionnement. Et il m'était plus facile que jamais de savoir comment l'embêter, l'agacer ou même la mettre en colère. Les deux premiers sont amusants, mais je ne préfère même pas essayer le dernier. Les piques de rage de la brune sont impressionants et je ne pense pas vouloir en être la victime. Mais il lui arrivait d'avoir de la tendresse, comme chaque être humain sur cette terre. Elle n'était qu'une jeune fille encore innocente qui avait manqué de l'amour familial. La figure du pèrre est celle qu'on prend pour modèle depuis sa naissance, mais le sien l'a brisé en la frappant comme jamais. Je comprends complètement que son point de vue sur les garçons ne soit pas vraiment positif mais je n'ai jamais cherché à lui faire du mal. Il est vrai que je ne l'aimais pas au début, mais j'étais encore un jeune garçon aveuglé par les apparences. Avec du recul et une soirée passé avec elle dans un état lamentable, j'avais pu enfin me rendre compte que ma vision des choses n'était pas forcément la bonne. Et j'avais changé, en prenant cette brune perdue dans les profondeurs sous mon aile.

Je me sentais coupable, en l'ayant devant les yeux. J'avais complètement gâché sa vie parce qu'être mère à dix-sept ans, ça enlève toute possibilité de s'amuser comme elle le devrait. J'assume et je suis prêt à l'aider du mieux que je le peux, mais ça fait mal de se dire qu'elle ne pourra faire ce que les autres filles de son âge font. Personnellement, je peux très bien concilier ma vie avec un enfant, parce que je n'avais pas vraiment de but dans la vie. Une existence sans elle n'est rien, vaut mieux crever. Ca me laissait juste une énorme chance de pouvoir l'approcher de nouveau, de recoudre la plaie qui nous avait éloigné. Je n'avais rien à me reprocher parce que je n'avais pas fait quelque de mal envers elle. Même lorsque la blondasse de service qui a tenté de m'embrasser : je n'ai absolument pas bougé les lèvres et je l'ai violemment repoussé avec un visage absolument surpris. Je ne m'y attendais absolument pas, elle est apparue par derrière, la garce. Cet enfant était le fruit de notre amour profond alors je ne pouvais que l'aimer et le chérir à sa juste valeur. Je voulais simplement être le père qu'il devait avoir parce que tel était mon rôle. Je ne conçois pas ceux qui laissent la jeune fille engrossé, même par lacheté. Mais je suis peut-être trop juste, trop droit. Lorsque l'on fait une action consciemment, on assume ce que l'on fait, point. Je ne voulais pas m'énerver contre Aloysia mais cela faisait plus de six mois que l'on ne s'était pas revus et je dois avouer que ça me fait quelque chose. Mais je voulais remettre chaque chose à sa place, plus ou moins calmement. « Non, ça va, j'te crois.. » me murmura-t-elle en soupirant, essuyant ses larmes du revers de la main. Le coeur serré, je n'avais qu'une seule et unique envie : je me jetter tout contre elle pour l'enlacer, comme avant. Sentir son petit corps contre le mien, avec le rebondi de son ventre entre nous. J'avais voulu apaiser l'atmosphère, avec une petite pique amusante. Et ça marchait, puisque je voyais les coins de sa bouche se redresser légèrement. C'es déjà un pas de plus qui est fait. « Euuh.. non, ça j'te rassure, j'aime toujours pas les fraises. » me répondit-elle après avoir fait mine de réfléchir. Mais je la connaissais par coeur, et j'étais certain que rien n'avait changé dans ses habitudes : boire une tonne de café, passer sa journée avec ses serpents sur les épaules, et détester les fraises. Je n'avais jamais compris pourquoi, mais elle n'aimait pas ce fruit. Même enceinte. Bref, je laissai échapper un rire avant de retourner à mon sérieux habituel. « Tant mieux, ça me rassure. » déclarai-je avec un sourire tendre. Je retrouvais lentement mon Aloysia à moi. Je l'observai toujours, réfléchissant avec les sourcils froncés. On pouvait presque voir les rouages de sa réfléxion sortir de sa tête, tellement elle semblait concentrée. Puis elle se lança : « J'ai une écho demain.. Si tu veux venir? J'ai apprit que j'étais enceinte il y a un mois et demi, comme j'ai fait une sorte de déni un peu chelou donc ce sera ma première donc bon.. » Oh. Faisant quelques pas pour l'atteindre, j'attrapai ses mains dans les miennes. J'étais quand même plus grand qu'elle alors je baissai les yeux. Mes prunelles sombres dans les siennes, je voulais qu'elle y retrouve toute la sincérité qu'elle avait connu de ma part lorsque nous étions ensemble. « Je serais ravi. J'avoue que je flippe un peu de savoir qu'il y a un petit être qui vit là-dedans, mais je ne t'abandonnerai pas. Jamais. » Je détachai une de mes dextres des siennes avant de poser mon pouce sur sa joue pâle. Je voulais tellement qu'elle sache la vérité, qu'elle puisse comprendre mon point de vue. « J'ai besoin de t'expliquer ce qui s'est passé ce jour-là de mon point de vue, même si j'espère que tu me crois. Je pense qu'on a besoin de se retrouver un peu, non ? »
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MessageSujet: Re: FUCK, I THINK I LOVE YOU STILL ♣ Sheldon   FUCK, I THINK I LOVE YOU STILL ♣ Sheldon EmptyJeu 21 Fév - 12:15

Aloysia & Sheldon ♥
J'avais toujours réagit au quart de tour avec tout le monde, sans exception. Que ce soit avec l'ensemble de ma famille, mes amis, les quelques rares petits-copains que j'ai pu avoir -et encore, le seul avec qui ça a été vraiment sérieux reste Sheldon, les autres étant plus des passes-temps pour ne pas me sentir seule qu'autre chose-. En faite, j'étais comme ça avec tout le monde qui m'entourait, sans aucune exception à la règle. J'avais toujours adoré lancé des piques, parfois même un peu plus piquantes que je ne l'aurai voulu avant de les lâcher mais lorsque je m'en rendais compte, c'était en général un peu tard. Le nombre de fois où mes amies, en général ravagées par des ruptures amoureuses qui s'étaient terminées à cause de leur petit-copain qui se conduisait, la plupart du temps, comme un parfait salaud, étaient venues me demander vengeance pour que je menace -ou à la limite que je me défoule carrément les nerfs sur eux- leurs ex. Je devais avouer que je ne me faisais quasiment jamais prier pour y aller, même lorsque c'était des amis à moi. Ouais, au fond, je devais être une genre de justicière. Quoi qu'il en soit, j'avais toujours adoré être le parfait cauchemar de mon entourage, y comprit de mes profs.

La prof que j'avais le plus adoré torturer ? Une de mes anciennes prof de Sciences. Et pourtant, lorsque j'avais cours avec elle, je n'étais âgée que de treize ans et demi, peut-être même quatorze à vrai dire. La prof avait voulu se la jouer pisse-vinaigre dés le début de l'année et rapidement, elle avait pu comprendre que vu mon caractère et le sien, ça risquait de coincer grandement. Après seulement trois heures de cours ensembles, j'étais parvenue à mes fins en la faisant pleurer. Elle avait voulu me faire refaire une interrogation, alors que je n'avais pas été là et que je n'avais foutrement pas eu le temps de me remettre en ordre sur la matière. Aussi, à force de lui tenir tête et de lui répondre cyniquement, elle avait fini par quitter la classe en pleurant de rage. Une de plus sur mon palmarès -pourtant bien rempli- de profs que j'ai victimisés lors de ma scolarité, en faite. J'aurai dû tenir une liste de leurs noms avec les choses que je leur ai infligées, ça aurait été plus simple pour me rappeler de tout. Mais bon, pas vraiment ma faute non plus si j'ai jamais pu supporter que quelqu'un aie une autorité quelconque sur moi, hein.

Malgré qu'au départ, j'avais commencé par être aussi aimable et froide qu'une porte de prison en le voyant dans le magasin, ça commençait peu à peu à s'arranger. Je me sentais malgré tout coupable d'avoir pu penser qu'il m'aie trompé alors qu'il avait toujours été 'The Perfect Man' avec moi, et j'avoue que je me demande encore aujourd'hui comment j'ai pu me démmerder six longs mois sans l'avoir auprès de moi. C'est le seul garçon dont j'ai été véritablement amoureuse, alors que les filles de mon âge craquent en général pour un gars différent tout les mois, voir même toutes les semaines dans certains cas. Pour ma part, ce genre de filles, je les surnomme les catins ou les cœurs d'artichauts, c'est au choix. Enfin bref, pour en revenir à la situation actuelle, j'avais mon ex petit-ami en face de moi, qui semblait toujours aussi amoureux de moi -même si ce serait mentir que de dire que ce n'est pas réciproque de mon côté- et qui semblait relativement agacé que je continue à l'histoire qui nous avait séparés. Je devais bien avouer que, depuis notre rupture, je me repassais mentalement la scène et j'étais convaincue qu'il y avait une faille dedans. Pourtant, même en y repensant chaque jour, je n'arrivais jamais à trouver laquelle. Néanmoins, après être passée par les larmes, je retrouvais assez rapidement le sourire suite à l'une de ses remarques. Il avait toujours su me faire passer d'une émotion à une autre en un temps record, même lorsque c'était pour m'enquiquiner comme il savait également si bien le faire. Je me passais une main dans les cheveux, remettant brièvement ceux-ci en place tandis que je souriais de nouveau en le voyant rire l'espace d'un instant. Pourquoi faut-il que ce mec soit beau comme un dieu, aussi ? C'est vrai, ce serait tellement plus facile de lui en vouloir s'il était moche. Mais c'était bien loin d'être le cas, évidemment. Surtout que vu ce qu'il m'avait dit, qui m'avait totalement convaincue sur son innocence vis-à-vis de la raison de notre séparation, je n'avais plus aucune raison de lui en vouloir. Du coup, après avoir réfléchi un instant, je lui proposais de m'accompagner à l'échographie que je devais aller faire demain, étant donné que de toute façon je n'avais pas eu l'occasion d'aller faire les autres et que ce serait officiellement ma première -et sans doute ma dernière vu l'avancement de ma grossesse, de toute façon- et je le laissais s'approcher de moi et prendre mes mains dans les siennes, me contentant de relever le regard de façon à le regarder droit dans les yeux, hochant lentement la tête lorsqu'il me dit qu'il sera présent pour moi et qu'il ne m'abandonnera jamais. Tout ce que j'espère, c'est qu'il allait surtout pouvoir supporter mon caractère pour le temps de grossesse qu'il me reste car autant je suis déjà insupportable en temps normal, autant les hormones qui diffèrent grandement ne m'aidaient pas le moins du monde, c'était même le contraire. Je l'écoutais parler et frissonnais en sentant son pouce sur ma joue, ayant l'impression qui m'était devenue quasiment inconnue au fil des mois, l'impression d'être totalement à ma place, d'être complète.

Certes, je pense qu'on va bien en pâtir d'être parents si jeune, mais maintenant on a plus trop le choix et pour être franche, je dois avouer que je ne regrette pas le moins du monde le fait d'être enceinte. C'était franchement bizarre de sentir le bébé bouger les premières fois, puis, petit à petit, ça créait comme une sorte de lien indestructible entre la mère et l'enfant et c'était vraiment quelque chose de magique. Juste pour ça, je sentais que j'allais regretter ma grossesse, même si je n'allais pas le moins du monde regretter les kilos que j'ai pris. Et encore, de ce côté-là, je me considère comme plutôt chanceuse. J'avais vu de nombreuses femmes enceintes qui prenaient une trentaine de kilos et qui gardaient un poids pas croyable suite à leur grossesse, tandis que moi je n'avais pris que huit kilos, alors que selon les bouquins et les sujets sur le net que j'ai lu, je pourrai prendre jusqu'à douze kilos. En sachant que je suis déjà, en général, six kilos en dessous de ce que je devrais, j'ai pas trop de souci à me faire de ce côté-là, mais comme toute femme digne de ce nom, ça m'obsède quand même. «  - Totalement d'accord, pour le coup ... » me contentais-je de murmurer lorsqu'il me parla de nous retrouver. Je lâchais petit à petit sa main, finissant par prendre celle-ci et par la poser sur mon ventre, à moitié timidement quand même. J'étais loin d'être quelqu'un de timide ou quoi que ce soit, mais ça me faisait bizarre à vrai dire. Je sentis un coup plutôt important à l'endroit où était présente sa main et je devinais que j'avais visiblement eu la tranquilité trop longtemps aux yeux du bébé. «  - Futur footballeur ou footballeuse professionnel, si tu veux mon avis sur sa profession. » déclarais-je avec un léger petit rire avant de finalement reprendre mon sérieux, ne pouvant pas retenir plus longtemps la question qui me brûlait les lèvres depuis environ une demi dizaine de minutes. « - Mais.. si je reste une laidronne avec des kilos en trop suite à la grossesse, tu m'aimeras toujours quand même? » lui demandais-je, me sentant tout bonnement pathétique une fois que j'eus posée la question.
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