l'école primaire ◈ ava-rose dawson & personne libre

Cela ne faisait que quelques semaines que j’avais déposé ma valise dans cette ville, et à peine arrivée, une amie à ma mère lui avait parlé d’une institutrice qui était en arrêt maladie de l’école primaire, alors ces dernières m’avaient proposés de la remplacer durant mon séjour, bien que je ne savais pas quand je partirais d’ici. Alors, pour occuper mes journées, j’avais donc acceptée ce poste comme ça je n’avais pas ma mère sur le dos mais voilà bien que je travaillais dorénavant, elle arrivait toujours à venir durant mes pauses déjeuners ce qui bien sûr commençait à m’énerver et quand je lui disais comment elle se comportait avec moi, elle me disait que si j’étais en colère c’était à cause des hormones, oui ils ont bons dos les hormones … Mais ce qui me motivait tous les matins c’était que j’allais revoir les petites bouilles que j’avais à ma charge, autant certains enfants pouvaient être exécrable autant d’autres étaient de vrais amours ce qui me motivait donc le matin quand j’avais un peu le cafard. Donc comme à mon habitude, je m’étais préparé assez rapidement, en effet je n’étais pas ponctuelle, et voyant que j’avais du temps devant moi, je décidais de me rendre à mon travail à pied pour prendre un peu l’air malgré le vent qu’il y avait ce matin. Donc je me mis en route, en chemin, comme je n’avais pas pris de petit-déjeuner je m’arrêtais dans une boulangerie pour prendre un pain au chocolat, mon pêché mignon en ce moment. Puis, après vingt minutes de marche, j’arrivais enfin à l’école primaire où je travaillais. Quelques enfants étaient déjà devant l’école, alors je décidais de les faire entrer un peu plus tôt pour que les parents puissent partir à leur travail. Puis quand ce fut l’heure je commençais donc mes cours, jusqu’au moment où la cloche sonna l’heure de la récréation pour ces petits, alors pendant qu’ils sortaient dehors, je pris place avec les autres professeurs. Tout le monde était tranquille jusqu’à ce que je remarque quelque chose dans la cour ; « -Constance ! Lâche ton camarade tout de suite ! On ne s’amuse pas à tirer les cheveux des garçons même s’il t’embête ! », Ah je vous jure, les enfants de nos jours, après cela tout ce petit monde rentra en classe. Puis vers midi, la cloche retentit de nouveau pour annoncer le repas du midi, alors certains enfants rentrèrent chez eux tandis que d’autres allez à la cantine. A ce moment-là, je partis en cuisine pour récupérer le repas que j’avais mis au frais le matin puis je repartis dans ma salle de classe pour me détendre un peu avant d’entendre des bruits de pas qui venaient vers ma direction.