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 (Camel & Dolce) Whenever I close my eyes, I picture you there

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MessageSujet: (Camel & Dolce) Whenever I close my eyes, I picture you there   (Camel & Dolce) Whenever I close my eyes, I picture you there EmptyLun 28 Jan - 9:29


Whenever I close my eyes, I picture you there
Ft. E. Camel Humphries-W
Comme d’habitude et ce depuis plusieurs mois, Dolce était la première de l’appartement à être levée. Seulement, cette fois, il était tôt, vraiment très tôt. Ainsi, vu qu’il était six heures du matin, la jeune blonde fit en sorte de ne pas faire de bruits pour ne pas réveiller son cousin et sa petite sœur. La blondinette se mit assise sur le bord de son lit et mit ses mains dans ses cheveux tout en regardant le sol. Elle venait encore de faire un cauchemar. Depuis la mort de ses parents, ceux-ci étaient récurrents. C’était d’ailleurs toujours un peu le même scénario, elle s’imaginait l’accident de voiture qui avait coûté la vie à ses parents.

Dolce soupira avant de filer dans la salle de bain sur la pointe des pieds. Arrivée là-bas, la jeune femme se passa le visage sous l’eau froide. En effet, elle avait besoin de se rafraichir les idées et d’être bien réveillée. Mais cela ne marchait pas réellement. La jeune femme se regarda alors dans le miroir. Elle découvrit avec horreur ses traits fatigués et les yeux cernés. En effet, dormir seulement trois ou quatre heures par nuits n’aidait pas Dolce à avoir un teint de rose.

La jeune femme ne se reconnaissait plus vraiment. Il y a quelques mois, elle n’aurait jamais pensé qu’elle serait dans cet état. Seulement, la mort de ses parents l’avait totalement bouleversée. Heureusement que durant cette période elle avait été entourée de ce proche. Sans eux, la jeune femme serait sûrement tombée en dépression. La blondinette avait été même plus affectée que sa petite sœur qui elle était présente lors de l’accident, ce qui aurait pu la choquée. Mais non, sa petite sœur était forte. C’était même elle qui avait soutenue Dolce. D’ailleurs, celle-ci avait toujours une grande joie de vivre et aidait sa grande-sœur à surmonter cette épreuve. Depuis, la jeune femme avait décidé de ne rien lâcher et de se battre surtout pour sa petite sœur. D’ailleurs, le fait d’être venue à Saint-Louis lui avait permis de penser un peu moins à ses parents. Au moins, ici, tout ne lui rappelais pas ses parents. Cependant, cela avait été un dilemme pour la jeune femme de prendre la décision de partir. Cette décision n’avait pas été sans conséquence. En partant, Dolce avait dut abandonner son meilleur ami ce qui la faisait souffrir. Il lui manquait terriblement, malgré qu’ils fussent toujours en contact par téléphone. Mais, ce n’était pas pareil.

Sur ces pensées, Dolce se dirigea vers la cuisine pour prendre un petit déjeuner. Cependant, ce matin elle se trainait, pensive. D’ailleurs, la jeune femme était tellement dans ses pensées, qu’elle ne calcula même pas Honey, son chiot. La petite berger australien du sauter sur sa maitresse pour que celle-ci revienne dans la réalité. La jeune blonde reprit conscience et nourrit le chiot avant de penser qu’elle devait aller la promener. Ainsi, Dolce couru dans sa chambre pour enfiler un vieux jean et un sweat. Elle s’attacha vulgairement les cheveux puis mit le collier et la laisse à Honey. A cette heure là, la jeune femme était tranquille pour promener la chienne. En effet, à sept heures moins le quart du matin, il n’y avait presque personne dans les rues. Ainsi, Dolce pu sortir Honey tranquillement sans laisse pendant plus d’une demi-heure.

La jeune femme remonta donc dans l’appartement une demi-heure plus tard. Elle décida alors de prendre son petit-déjeuner, car son estomac lui rappelait son existence. Une fois le petit déjeuner pris, elle monta réveiller son cousin et sa petite-sœur. Tout deux devaient sortir aujourd’hui. En effet, la petite fille devait aller à l’école et son cousin, lui, allait travailler. Dolce n’ayant pas cours aujourd’hui, allait être toute seule aujourd’hui. La jeune femme arriva à la chambre de son cousin et alla le réveiller doucement. Dolce avait toujours était très douce avec ceux qu’elle aimait. Une fois son cousin réveillé, elle alla réveiller sa sœur. Celle-ci était fatiguée, et semblait avoir du mal à émerger lorsque la blondinette la réveilla.

« Allez ma puce, il faut que tu aille à l’école. »

Dolce était assise au bord de son lit et lui caressait les cheveux en attendant qu’elle se réveil. Une fois toute la maison réveillée, Dolce pu aller elle-même se préparer. Ainsi, elle fila rapidement dans sa salle de bain prendre une douche. Une fois lavée, la blonde s’habilla. Elle enfila rapidement un jean et un petit pull. Lorsqu’elle fut habillée, Dolce retourna dans la salle de bain. Comme elle devait sortir aujourd’hui, il fallait bien qu’elle s’arrange un peu si elle ne voulait pas faire peur à toute la ville. Sortir avec une tête de zombie quand il n’y avait personne ne dérangeait pas Dolce, mais maintenant qu’il était presque huit heures, tout le monde était réveillé. Ainsi, la jeune femme mit de l’anticerne et un peu de fond de teint afin de camoufler sa mauvaise mine. Cependant, ce n’était pas très efficace et on pouvait toujours lire la fatigue sur le visage de Dolce.

Ainsi, une dizaine de minutes plus tard, Dolce sortie de la salle de bain coiffée et maquillée. Cependant, Dolce ne s’était pas prit la tête et avait décidé de laisser ses cheveux lâches et de seulement camoufler sa fatigue. Ainsi, elle était prête pour sortir s’aérer un peu la tête. Cependant, avant, la jeune femme voulait réviser un peu ses cours. De toute façon, à cette heure là, rien n’était ouvert. De ce fait, Dolce se posa sur le canapé avec ses livres et se mit à apprendre ses cours.

Il était à présent neuf heures et quart, et c’était l’heure de la deuxième promenade de la chienne. Ainsi, la jeune femme se leva du canapé pour aller se chercher une paire de chaussure. Lorsque la petite chienne vit sa maitresse prendre ses chaussures, elle comprit tout de suite qu’elle allait sortir. Ainsi, elle se mit à sauter sur la blondinette.

« Hey ! Ma peluche, calme toi un peu ! »

S’exclama Dolce tout en repoussant la chienne. La blondinette pu alors finir de mettre ses chaussures et de préparer la chienne tranquillement. Elle enfila juste son cuir et prit son sac à main avant de sortir de l’appartement. Là, elle ferma à clé et descendit.

Mais, là, la jeune femme aperçut quelqu’un. Cette personne, elle ne la connaissait que trop bien. La jeune femme s’était stoppée en voyant cette silhouette. Ce ne pouvait pas être lui, il était à Miami. Dolce se frotta les yeux. Ca devait être la fatigue qui la faisait halluciner. Elle avait bien sûre rêvé de nombreuses fois à ça, mais elle savait que ce n’était pas possible. Ou alors, la fatigue la rendait folle. Ce devait être ça, il n’y avait aucunes autres explications au fait qu’elle croyait apercevoir Camel à quelques mètres d’elle. Mais, la blondinette rester là, sur le pas de l’immeuble à fixer cette silhouette sans bouger, n’osant pas bouger de peur de reprendre conscience et voir qu’elle commençait réellement à devenir folle. De plus, elle espérait très fort que ce soit lui. Il lui manquait tellement depuis qu’elle était partie de Miami. Cependant, elle n’avait pas pu rester là-bas, même si Camel avait essayé de la retenir. Mais, là-bas, à Miami, le moindre pas qu’elle faisait dans les rues lui rappelait ses parents et la faisait souffrir. Au moins à Saint-Louis, rien ne pouvait lui rappeler des moments avec ses parents. Cependant, ils étaient présents au quotidien dans les pensées de la jeune femme.

Dolce était donc là, sur le pas de l’immeuble avec son chiot à ne pas bouger. Elle ne savait pas quoi faire, devait-elle s’approcher de cette personne au risque de se rendre que ce n’était pas celui qu’elle espérait ? Ou alors, elle restait plantée là à ne rien faire ? Pour le moment, Dolce favorisa la seconde option. Du moins, le temps de reprendre ses esprits.
© Belzébuth

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MessageSujet: Re: (Camel & Dolce) Whenever I close my eyes, I picture you there   (Camel & Dolce) Whenever I close my eyes, I picture you there EmptyMar 29 Jan - 22:35




whenever i close my eyes
i picture you there.

dolce et camel, les retrouvailles } La sonnerie du réveil retentit à sept heures du matin, heure pour laquelle Camel l'avait soigneusement programmé la veille. Malgré le volume assourdissant de la musique, il se contenta d'appuyer machinalement sur le bouton de son portable sans pour autant prendre la peine d'ouvrir les yeux. Camel était ce genre de personne adepte du ohhh juste quelques minutes de plus ... qui malheureusement se transformaient en minutes de trop. C'est d'ailleurs se qu'il se passa aujourd'hui encore. Lorsqu'il ouvrit réellement les yeux ce fut un peu moins d'une heure plus tard, alors que le soleil tapait déjà contre ses volets à demi-clos. Alors totalement découvert, il se leva en sursaut et manque de glisser sur la couette tombée à terre durant la nuit. A son arrivée dans la maison des De Luca, Camel avait été étonnement surpris pas sa grandeur et également par la décoration. Lui habitué à un petit cocon familiale se retrouvait à vivre dans une famille de riche. Il avait hérité de sa propre chambre, la chambre réservé aux invités, qu'il payait une petite somme par mois. Après plus d'une semaine a y passer ses nuits, Camel avait toujours autant de mal à se faire à l'idée qu'il n'allait, une fois de plus, pas se réveiller dans son lit. C'était une sensation qu'il n'avait, à vrai dire, jamais connu jusqu'alors et ce même lors de ses rares vacances passées chez ses grands-parents.

Plus pressé que jamais, Camel ne pris pas même le temps de prendre une douche. Il enfila les premiers vêtements qui lui tombaient sous la main, tout en faisait tout de même attention à ce qu'ils ne soient pas dépareillé - préssé oui, mais pas inconscient! Il coiffa rapidement ses cheveux avec un peu de gel pour ne pas qu'ils se décoiffent au moindre coup de vent. Veste et chaussures à la main, il descendit les escaliers pour rejoindre la cuisine. Il était huit heures du matin et la plupart des membres de la famille était déjà partis travailler. Seules les filles étaient encore à la maison en train de se préparer pour aller en cours.

Camel avait toujours vécu dans un petit appartement entouré uniquement d'hommes, à savoir ses deux papas. Vivre dans une grande maison occupée majoritairement par des femmes était un énorme changement pour lui. Il n'était d'ailleurs pas très à l'aise à l'idée de devoir faire attention au moindre de ses gestes et veiller à ne pas s’immiscer dans leur intimité. Chose peu facile lorsqu'on sait qu'ils se retrouvaient à deux contre quatre et que les chambres se trouvaient, pour la plupart, au même étage. Mais il faisait de son mieux et malgré un début plutôt difficile il se sentait un peu plus libre désormais. Il appréciait cette famille assez spéciale et il pensait que c'était réciproque.

Dans la cuisine, il croisa l'une des jumelles attablée devant son petit déjeuner. Elena avait beau être renfermée, il jugeait qu'elle était la plus gentille de toute. Il lui adressa donc un joyeux sourire avant de lui souhaiter une bonne journée. Camel resta un instant bloquer devant les placards. Il avait du mal à se servir tout seul et ce spécialement parce qu'il ne se sentait pas encore réellement chez lui ici. Il se remémora alors les paroles des parents De Luca qui le sommaient de faire comme chez lui, du moment qu'il ne foutait pas le boxon. Il plongea alors sa main dans la corbeille à fruits pour en sortir deux clémentines qu'il mangerait en route. Il quitta la pièce, saluant à nouveau Elena qui lui répondit par un léger sourire.

Alors qu'il s'apprêtait à sortir de leur demeure, il croisa Alaska qui venait de descendre à son tour les escaliers. Fraîchement lavée et habillée, elle s'apprêtait certainement elle aussi à sortir pour aller en cours. Il lui sourit et le regard malicieux de la jeune femme le scruta de haut en bas. Puis elle roula des yeux avant de prononcer quelques mots d'un ton qui se voulait railleur. Tente de pas revenir bredouille aujourd'hui encore ... avait-elle dit. Ce fut au tour de Camel de lever les yeux au ciel. Il se chaussa, enfila sa veste et quitta la maison sans lui adresser un mot de plus hormis un salut pressé.

Le vent fouettait son visage et ses pieds le conduisaient naturellement à destination. Voilà maintenant près de sept jours qu'il faisait chaque matin le même trajet avant de rebrousser chemin et revenir se morfondre au fond de son lit. Arrivé en bas de l'immeuble, il croisa une dame, qu'il avait vu la journée précédente et celle d'avant aussi. C'est donc avec le sourire qu'il la salua tandis qu'elle le dévisageait généreusement. Il se stoppa devant la grande porte, hésitant à entrer à sonner à l'interphone, puis se retourna pour continuer à marcher à travers la rue. Encore une fois, Camel n'avait pas eu le courage de rester. S'il se rendait chaque jour au pas de cet immeuble, c'était pour y retrouver quelqu'un qui comptait beaucoup à ses yeux : Dolce. En effet, elle était venue vivre ici, chez son cousin, suite à la mort de ses parents. Chose qui l'avait bouleversé bien plus que ce qu'il aurait pensé. Seulement voilà, les choses n'étaient pas si faciles et il craignait plus que tout la réaction de sa meilleure amie. Elle s'était enfuit de Miami pour ne plus avoir à autant penser à ses défunts parents et voilà qu'il débarquait à nouveau dans sa vie pour lui rappeler celle qu'elle vivait là-bas.

Marchant à travers le froid hivernal, Camel s'arrêta dans un café pour y acheter un chocolat chaud. Il en bu quelques gorgées tout en mangeant les clémentines qu'il avait pris chez les De Luca, ainsi qu'un muffin gentiment conseillé par la serveuse. Quelques minutes plus tard, alors qu'il venait de finir de prendre son petit déjeuner, Camel se retrouva dehors. Devant la porte du café il avait le choix entre tourner à droite pour retourner se maudire sous la couette ou bien tourner à gauche et prendre enfin ses corones entre les mains. C'est sans réfléchir qu'il pris la gauche.

En bas du bâtiment, il était un peu moins de neuf heures. Camel espérait ne pas avoir à rester longtemps assis sur les marches. Il faisait froid dehors et il n'avait nullement envie de finir congelé à la fin de la journée. Il espérait également qu'elle ne soit pas déjà sortie ou qu'elle se soit trouver un travail. D'après leur dernière conversation téléphonique elle avait un chiot et n'avait pas un emploi du temps très chargé.

Les minutes défilèrent lentement et Camel tenta de passer le temps en jouant à des jeux stupides sur son portable. Il essaya pendant près d'un quart heure à battre son record à Subway surfer sans grand résultat. Un peu plus énervé qu'à son arrivée, il jugea bon de s'allumer une cigarette, histoire de se détendre un peu. Il porta frénétiquement la clope à ses lèvres et l'alluma à l'abris du vent. Désormais debout, il faisait les cent pas devant l'immeuble. Il fuma sa cigarette en un temps record et l'écrasa contre la semelle de sa chaussure avant de la ramasser et d'en jeter le mégot à la poubelle, quelques mètres plus loin. Les mains jointes, il soufflait dedans pour se réchauffer un peu. C'est ce moment que choisi Dolce pour sortir de l'immeuble. Elle semblait choquée de le voir et ne réalisait certainement pas qu'il s'agissait belle et bien de lui. Elle se frotta d'ailleurs les yeux se qui fit doucement sourire Camel. Celui-ci la contempla longuement. Les battements de son coeur s'étaient fait plus rapide et il réalisait désormais qu'il n'y avait plus de retour en arrière possible puisqu'elle se trouvait là, à quelques mètres de lui. Voyant qu'elle ne réagissait pas, Camel se décida à faire le premier pas. Si j'avais su que Saint Louis ne t'allais pas si bien, je serais venue plus tôt. Il faisait référence à se teint pâle et ces cernes marrons qui creusaient le visage de son amie. L'humour était l'unique moyen qu'il avait trouvé pour cacher son malaise qui bizarrement surpassait légèrement sa joie de la revoir. Camel s'approcha doucement d'elle, un doux sourire sur les lèvres. Il ne s'avait pas non plus comment réagir face à leurs retrouvailles et préféra s'arrêter face à elle, toujours souriant.

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MessageSujet: Re: (Camel & Dolce) Whenever I close my eyes, I picture you there   (Camel & Dolce) Whenever I close my eyes, I picture you there EmptyMar 29 Jan - 23:34


Whenever I close my eyes, I picture you there
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Le rythme cardiaque de Dolce s’était accéléré depuis qu’elle avait vu Camel. D’ailleurs, il n’y croyait pas. Pour elle, elle était juste en train d’avoir une hallucination et qu’il ne pouvait pas être là. C’était en quelque sorte un peu comme lorsqu’on passe plusieurs jours dans le désert et que l’on a des hallucinations. Tout cela était irréel pour Dolce. Pourquoi serait-il venu alors qu’elle ne lui avait jamais clairement dit qu’elle n’allait pas bien ?

Ainsi, la blondinette était toujours immobile en train de le regarder. Elle ne le lâchait pas du regard, de peur qu’il s’évapore et qu’elle se rende compte de sa folie, mais surtout de son manque de sommeil. Puis, il se décida à faire le premier pas. Ainsi, il se situait encore un peu plus proche d’elle. La jeune femme pouvait alors se rendre compte qu’il était bien réel en sentant son odeur et sa proximité. Mais, la jeune femme avait toujours du mal à y croire.

Camel prit alors la parole et fit référence à l’état de forme de la jeune femme. Ainsi, malgré la tentative de camouflage de Dolce, il avait remarqué sa fatigue. La petite blonde esquissa alors un petit sourire. Mais, la jeune femme voulait être sûre qu’il était bien réel. De ce fait, elle murmura :

« Rassure-moi, tu es bien là. Je n’ai pas encore perdu la tête ? »

Bien qu’elle se fût rendu compte que Camel était réellement là, la jeune blondinette avait besoin de se rassurer en lui posant cette question.

Bien qu’elle ne soit pas à cent pour cent sur que ce n’était pas son imagination qui lui jouait des tours, Dolce était heureuse de le revoir. Il lui avait terriblement manqué et elle était heureuse qu’il soit venu la retrouver à Saint-Louis. Cependant, les retrouvailles ne se passaient pas comme dans un film. En effet, si elle avait été dans un film, elle lui aurait sûrement sauté au cou, lui disant à quel point il lui avait manqué et à quel point elle était heureuse de le retrouver. Seulement, ils n’étaient pas dans un film et Dolce était épuisée, puis n'était pas convaincue que tout ça était réel.

La jeune femme était mal à l’aise, mais toujours souriante. Elle ne voulait pas qu’il croit qu’elle n’était pas heureuse de le revoir. Mais, la blondinette avait besoin de savoir la raison de sa venue, alors qu’elle ne lui avait jamais parlé de ses cauchemars, ni du fait qu’elle avait beaucoup de mal à se remettre de la mort de ses parents. Ainsi, elle lui demanda doucement :

« Qu’est-ce que tu fais là ? Tu es ici en vacances ? »

La blondinette ne bougeait pas. Malgré le fait qu’ils avaient toujours été très proche l’un de l’autre, Dolce n’osait pas s’approcher de lui et le serrait dans ses bras en lui avouant à quel point elle avait du mal à se remettre de la mort de ses parents.
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MessageSujet: Re: (Camel & Dolce) Whenever I close my eyes, I picture you there   (Camel & Dolce) Whenever I close my eyes, I picture you there EmptyDim 3 Fév - 0:00




whenever i close my eyes
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dolce et camel, les retrouvailles } Désormais près l'un de l'autre, Dolce et Camel se regardèrent quelques temps avant qu'elle ne prenne la parole à son tour. Elle lui demanda de la rassurer sur le fait que ce moment était bien réel et non le fruit de son imagination. Il lui semblait que la fatigue et le chagrin pouvaient lui jouer des tours et elle n'était pas bien certaine qu'il se trouvait là, à quelques centimètres en face d'elle. Camel esquissa un sourire. Sa réaction, bien que compréhensible, l'amusait gentiment. Il la trouvait encore plus adorable que dans ses souvenirs.

Je sais pas si cette question te servira à grand-chose. Tu crois vraiment que si c'était un rêve je te dirais que tout ceci n'est que le fruit de ton subconscient et qu'en réalité tu es profondément endormie dans ton vieux pyjama rose délavé ... ?

Camel avait prononcé ces mots avec humour, comme toujours. A vrai dire il était bien rare de le voir sérieux puisqu'il ne prenait dans la vie uniquement le bon côté des choses et qu'il appréciait déconner pour un rien. Dans ce genre de situation il s'agissait plutôt de camoufler son mal-être, face à la réaction peu expressive, mais néanmoins compréhensive, de son amie Dolce.

Certainement consciente qu'elle ne pouvait pas halluciner en plein milieu de la matinée, pile devant son immeuble, alors qu'elle allait sortir sa petite chienne, Dolce lui posa la question de ce qu'il pouvait bien faire ici, à Saint-Louis. Elle lui demanda même s'il était en vacance. Ce qui appuya le malaise de Camel qui, depuis son arrivée, craignait plus que tout ce que pouvait penser Dolce de sa venue dans cette ville. Il savait qu'elle avait fuit Miami et n'avait aucune idée de s'il était ou non la bienvenue dans sa nouvelle vie, à Saint Louis.

Ouai des vacances. Avec mes papas on est à l'hôtel du centre ville et on sirote des cocktails à longueur de journée. Tu devrais te joindre à nous, ça te fera du bien.

Camel lui tira la langue comme un enfant après une farce, avant de rire doucement à sa propre blague qui, en passant, était vraiment merdique. Bien qu'il plaisantait à longueur de journée, Camel n'avait pas forcément un très bon humour, un humour de merde d'ailleurs, mais il s'en fichait puisque lui il se trouvait plutôt drôle. Finalement il se décida de retrouver un minimum son sérieux et pinçant la bouche dans un sourire, il s'expliqua plus clairement auprès de Dolce.

En fait non, je suis pas vraiment ici en vacances, du moins je l'espère pas. Je vis chez les de Luca, quelques pâtés de maisons plus loin. Ils sont vraiment sympas, je sais pas si tu les connais, enfin je crois pas, mais bon.

Camel la regarda un peu plus. Elle n'avait pas bouger un cil depuis qu'elle l'avait vu en bas des escaliers de son immeuble. Elle était restée là, plantée droite comme un piquet à le fixer de ses grands yeux bleus. Elle n'avait pas une seule seconde laissé paraître le moindre de ses sentiments ce qui avait le don de stresser encore un peu plus Camel qui, après avoir fait autant de chemin, pensait avoir le droit à un peu plus de considération.

A vrai dire, lorsque Camel s'était décidé à venir vivre à Saint-Louis il s'était fait toute une histoire de ses retrouvailles avec Dolce. Histoire largement inspirée de tous ces films à l'eau de rose qu'elle avait bien pu lui faire voir. Il s'était dit qu'il se pointerait en bas de chez elle, qu'elle le verrait et qu'ils se jetteraient l'un sur l'autre pour se faire un énorme câlin comme ils en avaient l'habitude. Mais non, rien de tout ça n'était réaliste et ils étaient là, tous les deux, comme des cons à se fixer indéfiniment.

Je suis là parce que tu me manques Dolce ... puis ça me fait chier de te savoir aussi loin alors que tu traverses une période difficile.

Camel écrasa doucement le bout du nez de Dolce tout en se pinçant à nouveau la bouche, formant ainsi un léger sourire sur ses lèvres. Il la regarda encore un petit peu, puis, ni tenant plus, s'approcha un peu et la tira vers lui pour la serrer dans ses bras. Il resta un long moment comme ça, à sentir l'odeur qui émanait de ses cheveux. Cette odeur familière et si apaisante. Puis il déposa un baiser sur sa joue rosée par le froid extérieur.

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MessageSujet: Re: (Camel & Dolce) Whenever I close my eyes, I picture you there   (Camel & Dolce) Whenever I close my eyes, I picture you there EmptyDim 3 Fév - 20:32


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Ft. E. Camel Humphries-W
Ils étaient là, toujours là face à face. La jeune blonde venait de prendre la parole en demandant à Camel de la rassurer sur sa présence. Cette question semblait l’amuser, ainsi, il lui répondit avec humour que si elle était endormie son subconscient ne lui aurait probablement pas dit qu’elle dormait.

Cela fit sourire Dolce qui le reconnaissait bien avec cette remarque. Pour toute réponse, elle se contenta de lui faire un petit sourire en coin. La jeune femme avait l’habitude de le voir plaisanter, lui qui prenait toujours la vie du bon côté des choses. Depuis qu’elle avait quitté Miami, cela lui avait énormément manqué. Ainsi, suite à ça Dolce lui demanda ce qu’il faisait ici. En effet, la jeune femme ne s’attendait pas du tout à le voir débarqué. De ce fait, la seule raison qu’elle supposé pour sa venue était qu’il était en vacances.

Il commença alors en disant qu’il était venu en vacance avec ses papas. Sur le coup, Dolce le crût. Mais, avec la suite de sa phrase, elle se rendit compte qu’il se moquait gentiment d’elle. De plus, cela se confirma lorsqu’il lui tira la langue en riant.

« Tu sais que je t’aurais presque crût. »

Lui répondit-elle en lui faisant un grand sourire. A ce moment là, la blondinette se rendit compte qu’il lui avait manqué encore plus que ce qu’elle pouvait penser. Le revoir et entendre ses blagues, lui réchauffaient le cœur. Il avait toujours eut le don pour rendre son sourire à Dolce. La jeune femme pensa alors qu’elle n’aurait peut être pas du quitter Miami, et rester auprès de lui-même si tout dans Miami lui faisait pensé à ses parents.

Puis, il reprit son sérieux, lui expliquant réellement ce qu’il faisait ici. Il lui expliqua alors qu’il avait décidé de venir vivre ici. Ainsi, il avait décidé de la rejoindre à Saint-Louis. Mais, pourquoi il ne l’avait pas prévenue ? Il enchaina en lui expliquant qu’il logeait chez les De Lucas. De Lucas, ce nom disait quelque chose à Dolce. En effet, la jeune blondinette connaissait l’une des De Lucas, Alaska. Enfin, si c’était les même De Lucas. Car, Alaska qui avait été le modèle lors d’un stage photo de Dolce, ne lui avait jamais dit où elle habitée. Mais, elle supposait que c’était bien elle qui vivait à Saint-Louis, à quelques pattés de maison d’elle.

« Mais, pourquoi tu ne m’a pas prévenue ? Je suis sûre que tu aurais pu venir vivre chez mon cousin. »

En effet, Dolce ne comprenait pas pourquoi il avait gardé ça pour lui. Elle aurait pu s’arranger avec son cousin pour l’accueillir. D’ailleurs, son cousin n’aurait surement pas refusé, car depuis qu’elle était à Saint-Louis, il avait toujours tout accepté afin de ne pas peiner sa cousine un peu plus qu’elle ne l’était déjà.

« Si je les connais. Du moins, je connais Alaska De Lucas, que j’ai rencontrée lors du stage photo que j’ai fais juste avant que… »

Dolce ne pouvait pas finir sa phrase, le dire lui faisait trop de mal. Mais, elle savait que Camel avait compris ce qu’elle voulait dire. D’ailleurs, rien que d’y penser mettait les larmes aux yeux de Dolce. Une larme roula même sur sa joue. Celle-ci se dépêcha alors de s’essuyer le visage. Elle essayait depuis quelques temps de moins exprimer sa tristesse. Elle pensait que cela était la seule chose qui lui permettrait d’aller mieux, de tout oublier.

La jeune femme décida alors de se ressaisir. Elle ne voulait plus montrer aucuns de ses sentiments, cela la rendait trop fragile.

Camel lui avoua alors à qu’elle lui manquait et que le fait de la savoir loin et de ne pas pouvoir l’aider le faisait chier. Puis, quelques secondes plus tard, avant que Dolce ne puisse lui répondre quoique se soit, il s’approcha d’elle et la tira dans ses bras. Dans ses bras, la jeune femme ne pu retenir ses larmes. Il lui avait manqué, terriblement manqué. Là, elle se sentait bien dans ses bras, elle ne pensait plus à rien d’autre. La dernière fois qu’il l’avait prit dans ses bras, s’était le jour de son départ, il y a maintenant quelques mois. La jeune femme se rendit soudain compte qu’avoir quitté Miami n’est peut être finalement pas une si bonne idée que ça. En effet, même si à Saint-Louis rien ne lui rappelait ses parents, elle y pensait toujours autant. Et en plus, si elle était restée à Miami, elle aurait pu avoir le soutien de son meilleur ami qu’elle n’avait pas eu à Saint-Louis.

Camel lui déposa alors un bisou sur la joue. La jeune blonde le regarda alors. Ses yeux bleus étaient pleins de larmes. Toujours en le regardant, elle lui avoua :

« Moi aussi tu m’a manqué. D’ailleurs, je crois que je n’aurais peut-être jamais dû partir de Miami. »
© Belzébuth

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MessageSujet: Re: (Camel & Dolce) Whenever I close my eyes, I picture you there   (Camel & Dolce) Whenever I close my eyes, I picture you there Empty

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